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Une cour royale en Inde : Lucknow

Musée Guimet, Paris

Exposition du 6 avril au 11 juillet 2011




L’exposition sera la première grande rétrospective internationale consacrée à la culture cosmopolite qui s’épanouit sous l’égide des nawabs de Lucknow.

Dans cette cour princière du Nord de l’Inde, les réalisations artistiques trouvèrent leur source dans la rencontre de ses résidents et artistes. L’art de Lucknow nous introduit dans l’intimité des cours princières disparues.

Une communauté profondément cosmopolite avec une forte présence européenne (dont quelques peintres britanniques), permit l’éclosion à Lucknow au cours des 18ème et 19ème siècles d’une culture raffinée et éclectique. L’objectif principal de l’exposition sera d’en définir le florilège esthétique sous toutes ses formes, entre dynamique artistique et traditions culturelles.

Les oeuvres présentées, miniatures, portraits de cour, bijoux, objets décoratifs, mobilier, costumes et textiles voisineront avec des témoignages photographiques de l’époque, nous révélant les splendeurs de l’architecture de Lucknow.



Introduction par Jacques Giès, Président du musée Guimet

Où il est question du rapport fuyant entre la fable et la réalité, tant les vocables de « grandeur » et de « magnificence » s’appliquent à la cour des nawabs de Lucknow.

Deux narrations historiques, indienne et européenne, nous content la cour des gouverneurs de la province impériale de l’Awadh, élevés au titre de souverains de Lucknow. Ces narrations ont fait que le nom de la cité résonne dans les mémoires et continue de nous interpeller. Il n’est à cet égard aucune autre cité des XVIIIe et XIXe siècles qui puisse rivaliser avec la si particulière notoriété de Lucknow. Son destin tragique, lié à la révolte des Cipayes en 1857-1858 et à sa dure répression, identifierait-il seul et ainsi la capitale de l’Awadh, parmi bien d’autres cours indiennes contemporaines également prestigieuses ? Mais cette ombre étendue n’est que l’envers d’une brillante histoire, si brève ait-elle été.

Ainsi, la grandeur et la magnificence de Lucknow furent célébrées à travers le prisme du luxe extrême d’une « cour orientale » par des Européens qui, dès le XVIIIe siècle, y séjournèrent. Il est aussi un témoignage tangible, impartial, c’est son architecture civile et religieuse élaborée à partir de la grande tradition des bâtisseurs moghols. L’exposition est importante en ce qu’elle traite de l’histoire de cet empire des Grands Moghols, dès sa phase de déclin, avant sa dislocation. Lucknow fut l’héritière des symboles somptuaires : culturels et artistiques, de la cour de Delhi ; et ce, en tant qu’elle fut le refuge, en quelque sorte privilégié, de l’intelligentsia, des artistes et des artisans, tout autant que de la noblesse, qui fuirent la cité impériale au moment du sac de Delhi en 1739. L’ une des questions abordées par l’exposition est ce qui faisait le prix de Lucknow en tant que terre d’asile, statut qui contribua grandement à sa position privilégiée, sinon politique du moins culturelle et économique, raison de son histoire brillante et cosmopolite. La réponse se trouve être dans l’exceptionnelle croissance que connut l’Inde, depuis la fin du XVIIe siècle et durant le XVIIIe siècle, oeuvre avant tout de la politique de l’Empire moghol au XVIIe siècle.

Il s’avère que ce sont là les conditions de l’histoire particulière de la prospérité de Lucknow, conditions toutes relatives à la grande histoire culturelle et artistique de l’Inde moghole. C’est dans cette perspective que nous avons souhaité, au musée Guimet, reprendre l’intégralité de la très belle exposition India’s Fabled City : The Art of Courtly Lucknow, organisée par le Los Angeles County Museum of Art sous le commissariat de Stephen Markel, assisté de Tushara Bindu Gude.

Jacques Giès - Président du musée Guimet



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