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Kees van Dongen |
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Biographie Kees van DongenKees van Dongen - auteur : Polygoon Hollands Nieuws Le peintre néerlandais Kees Van Dongen, de son vrai nom Cornelis Théodorus Marie van Dongen, naît le 26 janvier 1877 à Delfshaven, dans la banlieue de Rotterdam. Il décède le 28 mai 1968 à Monaco. Les premières oeuvres de Van Dongen, réalisées en Hollande, reflètent l'éclectisme typique d'un jeune artiste. Ses premières peintures sont marquées par son admiration pour Rembrandt ainsi que par les influences plus contemporaines de l'École de La Haye (Mauve, Israels, Breitner). À Paris, son style évolue au contact des avant-gardes. L'année précédant le Salon d'Automne de 1905, Kees Van Dongen connaît une période rattachée stylistiquement au néo-impressionnisme et dont la liberté d'une touche sans complexe a des allures parfois d'un «pré-orphisme» quand la diffraction optique de la lumière va jusqu'aux limites d'un éclatement de la forme. Louis Chaumeil utilisa l'expression de «tachisme fauve» pour exprimer les tonalités pures et la facture pointilliste libre de nombreux tableaux et dessins de 1904-1905. Ceux-ci évoquent le spectacle permanent de Montmartre, Moulin de la Galette, carrousels, cirque, fêtes populaires et s'inscrivent dans le contexte des relations entretenues par Van Dongen avec Paul Signac et Maximilien Luce. Au Salon d'Automne de 1905 qui consacre le fauvisme comme une nouvelle tendance de l'art moderne, avec Henri Matisse, Maurice de Vlaminck, Raoul Dufy, André Derain, Albert Marquet et Louis Valtat, Van Dongen se singularise avec deux oeuvres. Ses expositions personnelles se multiplient, à la Galerie Kahnweiller puis à la Galerie Bernheim-Jeune. Le peintre est en quête d'un nouveau style et de sujets modernes. Prestations d'acrobates, tours de manège et scènes de cabaret sont autant de sujets imprégnés de mouvement, de couleur, de frivolité et d'un éclairage théâtral, qui fournissent à l'artiste une matière première propice à l'expérimentation. Car ces sujets sont ceux qu'il partage avec l'avant-garde et en particulier Picasso, son voisin du Bateau-Lavoir. L'Art du portrait chez Van Dongen se met peu à peu en place : sa première femme Guus, sa fille Dolly et Fernande Olivier, la compagne de Picasso sont ses modèles de prédilection. Si Van Dongen fait figure d' «isolé» au sein du fauvisme, ses expositions, en Allemagne avec le groupe Die Brücke, à la Sécession de Berlin et en Russie avec l'exposition de «La Toison d'or» en compagnie de Paul Cézanne, Vincent Van Gogh, Toulouse-Lautrec, Paul Signac, André Derain et Albert Marquet, rappellent sa parenté avec l'Expressionnisme allemand ou russe sur lequel il a pu exercer une influence. De 1907 à 1912, à l'apogée de sa période fauve, le thème de la femme domine les toiles de Van Dongen. Les plus érotiques de ses oeuvres remontent au début de cette période, dans une série qui dépeint des modèles posant pour l'artiste debout, assises sur une chaise ou allongées. Ces oeuvres respirent la sensualité émanant de l'érotisme des poses du modèle, nu ou dévêtu, des couleurs somptueuses utilisées pour leurs visages et le contour contrasté de leur corps, ainsi que sa facture énergique et gestuelle. En 1910, Van Dongen voyage en Espagne, puis au Maroc, et en 1913 en Égypte. Il réalise un certain nombre de tableaux d'après des croquis rapportés de ses voyages ou des portraits en atelier, usant d'une iconographie hispanisante ou orientaliste. Mantilles, châles espagnols, tons chatoyants des étoffes de gitanes ou d'Andalouses viennent dominer la science des couleurs de Van Dongen : Joaquina, La Gitane ou Djilali, l'Égyptienne, Le Châle de Manille. Il pare sa femme Guus d'un châle pour Tableau (ou Le Châle espagnol) qui fera scandale au Salon d'Automne de 1913. Van Dongen puise dans les cultures des pays arabes, de l'Inde mais aussi de l'Indonésie une nouvelle source d'inspiration et de sujets attrayants, qui sont autant de prétextes pour représenter le mouvement et créer de nouvelles harmonies de couleurs intenses. En plus de ses nombreux voyages, l'artiste a étudié les sculptures et les miniatures orientales. Van Dongen entreprend des tableaux d'un rouge monochrome représentant des femmes dans l'atelier en 1914. Cette série n'est pas sans évoquer Matisse, et Van Dongen reprendra à nouveau le thème de l'atelier dans les années vingt, cette fois dans des oeuvres à dominante bleue. Ces grandes femmes minces se parent de bijoux, se regardent dans la glace ou bavardent entre elles. Elles assument le même rôle de séduction que les femmes de ses toiles fauves, mais, en revanche, elles sont plus lointaines, suggérant le raffinement et l'élégance. À la veille de la Première guerre mondiale, Van Dongen fait la rencontre de la Marquise Casati et surtout de Jasmy Jacob, qui deviendra sa compagne. Ces deux égéries entraînent le peintre dans les milieux artistiques des années folles où se croisent la Baronne d'Oettingen, Apollinaire, Kisling, Picasso ou Max Jacob, qu'il connaissait du temps de la bohème montmartroise. Van Dongen organise des bals dans son atelier et fait partie du Tout-Paris mondain, ce qui lui vaudra, à nouveau, de nombreuses commandes de portraits qui sont la chronique d'une avant-garde artistique. Anatole France, Jasmy, Geneviève Vix, Maria Ricotti, Anna de Noailles, Charles Rappoport seront parmi les plus célèbres portraiturés de l'artiste. Par ailleurs, Van Dongen peint un certain nombre de compositions dont certaines comme L'Enlèvement avaient fonction de panneaux décoratifs. Le Tango de l'Archange, commencé en 1922 et terminé en 1935, est certainement l'oeuvre le plus emblématique de cette veine. Découvrant la sociabilité, Van Dongen devient un acteur et un témoin des années folles : Deauville ou Cannes, champs de courses, deviennent les lieux privilégiés d'un monstre sacré de la peinture figurative.
La production tardive de Van Dongen en particulier ses paysages et ses travaux d'illustrations dans l'édition
est caractérisée par une réminiscence de thématiques ou de style des débuts de sa carrière : retours aux
thèmes champêtres, au coup de pinceau tachiste des oeuvres antérieures à la période fauve. Ces oeuvres, qui,
étonnamment, n'ont jamais fait l'objet de recherches, révèlent une remarquable continuité dans la carrière de
l'artiste. Les travaux d'illustrations de livres qui commencent dès les années 10 avec Un conte des Mille et une Nuits, viennent progressivement se substituer dans les années 50 aux grandes fresques picturales.
Expositions Kees van Dongen (sélection)Vidéo Kees van DongenTableau Moderne Kees Van Dongen par Artcurial |
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