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Jorge Camacho |
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Autodidacte, Jorge Camacho voyage au Mexique dans les années 50, découvrant les splendeurs de l’art précolombien, surtout maya, qui nourriront sa vision d’artiste.
En 1959 il quitte Cuba et s’installe à Paris où il rencontre André Breton et les Surréalistes. Il participe en 1965 à la XIe Exposition Internationale du Surréalisme, "l’Ecart Absolu", à la Galerie L’Oeil, puis à différentes reprises à la Galerie Raymond Cordier à partir de 1960. Il devient plus tard un proche ami d'Henri Michaux et de Joyce Mansour.
Autre date clé dans l'itinéraire de Camacho, sa participation en 1967 au mythique Salon de Mai de La Havane organisé par Wifredo Lam. Il y rencontre Reinaldo Arenas, le célèbre écrivain cubain persécuté par le régime castriste dont il devient le plus grand défenseur et diffuseur de l’oeuvre à l’étranger.
À partir de 1968 Jorge Camacho s’intéresse à l’étude de la science alchimique, à la Cabale, au chamanisme. L'espace pictural de Camacho aborde des mondes torturés, où l'ésotérisme le plus sophistiqué côtoie un chamanisme surprenant. Au-delà de ces marques, les tableaux de Jorge Camacho expriment un univers poétique, sous l'éclairage raffiné d'une palette fauve.
Écriture, photographie, musique — c'est un amoureux averti du jazz et du flamenco — tout comme sa passion de l'ornithologie sont des appoints décisifs pour son travail de peintre. Il effectue maints voyages dans la réserve de bois brûlés de Doñana près de Séville, de nombreuses expéditions ornithologiques en Guyane et au Venezuela qui donnent lieu à des essais sur les insectes et de mystérieux oiseaux rares.
L’oeuvre de Jorge Camacho provient d’un désir de peindre tout ce que le réel a d’énigmatique et de paradoxal. Le monde qu’il nous livre est celui du mystère et de l’intemporel, habité par des êtres et des formes surpris en plein processus de mutation et de croissance expansive.
Le cosmos inventé par Camacho révèle une iconographie des plus singulières, porteuse d’images perturbatrices et inquiétantes, baignant dans une lumière intense et saturée. Le dessin prédomine au service de figurations insolites, désincarnées, théâtrales qui évoluent dans un climat souvent menaçant mais altéré par le savoir-faire de l’alchimiste et un sens aigu du merveilleux.