Jimmie Durham

Le sculpteur d'origine cherokee Jimmie Durham naît en 1940 aux Etats-Unis.

Jimmie Durham s’implique dans l’art au travers de la campagne pour les droits civils dans les années 60. De 1973 à 1980, Durham est organisateur politique auprès du Mouvement des Indiens d’Amérique, officiant en tant que directeur du International Indian Treaty Council et le représentant aux Nations Unies.

Jimmie Durham expose dans de nombreux lieux dans le monde entier, y compris la Biennale du Whitney (en 1993 et 2005), à la Documenta IX, à l’ICA de Londres, au Museum of Contemporary Art, Antwerp et à la Biennale de Venise (1999, 2001, 2003 et 2005).

Depuis son retour en Europe en 1994, le travail de Durham se concentre principalement sur la relation entre l’architecture monumentale et les histoires nationales. Les publications sur l’anti-architecture incluent : "Der Verfuhrer und der Steinerne Gast", Springer, Vienna, 1996 ; "Between the Furniture and the Building : Between a Rock and a Hard Place", Walter König, Cologne, 1998 ; "Stoneheart", CCA, Kitakyushyu, 2001 ; "Jimmie Durham", Edizione Charta, Milano, 2004 and "The Second Particle Wave Theory", University of Sunderland and the Banff Centre, 2005.

Durham est l’auteur de nombreux essais : Bookwoks Londres publie "The East London Coelecanth" en 1992 et Kala Press, en 1993, publie une anthologie, "A Certain Lack of Coherence". En 1995, Phaidon publie "Jimmie Durham", une vue générale complète de son oeuvre. En 2005 Durham écrit et co-édite "The American West", une attaque sur le cowboy et la mythologie indienne, publié à l’occasion de l’exposition du même nom à Compton Verney.

En 2009, à l’occasion de la rétrospective de Durham au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, est publié "Pierres rejetées", un nouveau catalogue relatif au travail de Durham en Europe.

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