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Jean-Paul Chambas |
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Jean-Paul Chambas expose en 1974 à la galerie Einaudi de Milan. En 1976, en collaboration avec Jean-Pierre Vincent, il réalise les décors de son premier spectacle, "Le Misanthrope".
Jean-Paul Chambas expose en 1982 au Musée d'Art Moderne de Paris.
"Je veux partager. Peindre, pour moi, c'est presque un acte militant. Mais avec qui en parler? Des figuratifs, aujourd'hui, il n'y en a presque plus. Je rêve de téléphoner à Delacroix pour lui demander: comment ferais-tu, toi?" Jean-Paul Chambas
Jean-Paul Chambas expose à la Villa Beatrix Enea des portraits consacrés à Manolete et Ravel, tandis qu’il présente au Patio de l’Hôtel de Ville, en avant première, des autoportraits réalisés pour le film "Chambas de l’autre côté de la toile".
2007, année Ravel. La Côte Basque se mobilise autour de l’anniversaire
de la mort du compositeur (1937). La Ville d’Anglet s’inscrit dans cette
démarche et programme une exposition de dessins que Jean-Paul Chambas a
consacrés à Ravel auquel il associe le célèbre torero Manolete, disparu il y a
soixante ans (1947), quand naissait le peintre.
"La première image qui me vient c’est un souvenir de moi traînant dans les ruelles de Vic avec une tartine de pain mouillé, toujours en pleurnichant. J’ai aussi le souvenir de la cour de maternelle, jouant avec une muleta de papier brillant violette qui faisait du bruit...
"Ma rencontre la plus fascinante, c’est Robert Bresson, le cinéaste, le temps d’un repas. Il voulait que je fasse le décor de son prochain film, un décor de la Genèse ! Je lui ai expliqué que je ne m’en sentais pas capable, et à la fin du repas il m’a demandé de faire le décor et les costumes en plus ! J’ai le souvenir d’un vieux monsieur austère, il m’expliquait le cinématographe..."
"J’ai pas d’imagination, mais un fou désir d’observation. Je ne fais que regarder ce que j’ai sous les yeux, puis des associations d’idées. Pour moi l’imagination est trop liée au surréalisme que je déteste. J’ai, je crois, développé une hyper lucidité sur les choses : approcher la réalité, ne pas chercher à la dépasser..."
"Je ne sais pas faire autre chose que peindre, c’est une nécessité, une question de survie. Ça
passe mes angoisses quand je travaille et ça m’en donne en période inactive. Le collage est un
moyen d’expression immédiat, plus complexe que le dessin, qui permet de rassembler l’épars. Mais
ce n’est pas un puzzle, il faut toujours donner une forme propre, qui produise une émotion..."