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Jean-Antoine Constantin

Biographie Jean-Antoine Constantin




Le peintre français Jean-Antoine Constantin naît le 20 janvier 1756 à Marseille. Il décède le le 9 janvier 1844.

Son père est un modeste paysan établi dans le quartier maraîcher de Notre-Dame-du-Mont, où il passe son enfance. Doté de talents précoces, il ressent très tôt une attirance pour l’art : le jeune Constantin entre à 11 ans en apprentissage dans la manufacture de Joseph-Gaspard Robert, près d’Aubagne, où pendant six ans il se forme à l’art du dessin et de la peinture sur faïence. Son sens artistique se confirme puisqu’en 1771 il suit parallèlement les cours de peinture et de sculpture de l’Académie de Marseille, dirigée par Michel-François Dandré-Bardon, membre de l’Académie royale de Paris.

Jean-Antoine Constantin y apprend la géométrie, la perspective et l’anatomie tout en consultant les ouvrages de Watelet et Dandré-Bardon. Ses maîtres sont alors David de Marseille, réputé pour ses dessins à la plume, Joseph Kappeler, peintre de paysages et de marines, Jean-Baptiste Giry dit le «Vien au petit pied», Coste, Revelly et Richaume, qui l’incitent à admirer et reproduire Raphaël, Poussin, Rubens, Tintoret et Véronèse pour la couleur.

Constantin obtient le premier prix de l’Académie en 1773. Il est remarqué par un mécène, M. Perron négociant à Aix, qui le prend sous sa protection et l’envoie à Rome en 1777 parfaire sa formation. De ces années romaines, dans cette Italie «où la nature et les monuments portent partout le caractère du Beau», Jean-Antoine Constantin restitue de très nombreuses études réalisées à Rome, dans la campagne alentour et parmi le peuple.

Jean-Antoine Constantin, atteint par la fièvre, abrège son séjour à Rome et rentre à Aix au bout de trois ans où il rejoint en 1784, la Confrérie des peintres et sculpteurs. En 1785, Constantin remplace M. Aune, le directeur de l’école de dessin d’Aix, fondée par le duc de Villars en 1765 dans la chapelle des Dames de l’ancien collège des jésuites. Le 29 avril 1786, à la mort de M. Aune, jouissant de sa qualité d’ancien élève de l’Académie de Marseille, il est officiellement nommé directeur de l’école de dessin. C’est sans doute pour Constantin, la meilleure période de sa vie ; son talent est reconnu et rémunéré.

C’est pendant ces années qu’il enseigne aux jeunes François-Marius Granet et Auguste de Forbin qui seront, plus tard, d’un si grand secours pour lui. En 1788, Constantin épouse Luce Michel avec qui il aura huit enfants entre 1789 et 1804, dont deux meurent en bas âge. Trois de ses enfants suivent son enseignement dont Joseph-Sébastien qui étudie à Paris sous la protection de Forbin puis exerce ses talents à la manufacture de Sèvres. Mais la Révolution va bouleverser la vie de Constantin.

L’an III (1795), est l’année de la fureur, de la violence et des massacres contre-révolutionnaires. C’est également une année de crise économique. L’argent commence à manquer pour le peintre durement touché par la fermeture de l’école de dessin. Il survit en donnant des leçons.

En 1800, Constantin concourt pour le poste de professeur de dessin de la nouvelle école créée à Aix en 1798. Cependant, en concurrence avec Goyrand, il choisit de quitter Aix pour Digne où on lui propose un poste à l’école centrale, poste qu’il occupe jusqu’à sa fermeture en 1804, avant de passer trois ans à l’école communale.

Pendant ce temps, à Aix, une nouvelle école communale gratuite de dessin ouvre le 7 novembre 1806, dans l’ancien couvent des Andrettes, et Clérian, ancien élève de Constantin, est nommé directeur. Constantin, de retour à Aix avec sa famille en 1807, en est nommé membre honoraire en 1808.

Cette même année, se constitue la Société des Amis des sciences, des lettres, de l’agriculture et des beaux-arts (actuelle Académie des sciences, agriculture, art et belles lettres) dont Constantin est l’un des membres fondateurs.

Bien qu’homme hautement estimé à Aix, ces titres n’en demeurent pas moins qu’honorifiques et Constantin «vivote» de quelques leçons pour nourrir sa famille. Ce n’est qu’à 57 ans, en 1813, que Jean-Antoine Constantin obtient un poste de professeur adjoint de paysage dans cette école qu’il a un temps dirigée et dans laquelle il est maintenant sous l’autorité de son ancien élève Clérian.

En 1817, il participe au Salon, poussé par le milieu de l’école et sans doute aussi par son ancien élève Forbin, devenu inspecteur général des Musées impériaux. Il y expose quatre peintures représentant des coins de Provence : La Cascade de Sillans, une Vue de Moustiers, une Vue de Marseille et une Vue d’Aix pour lesquelles il reçoit le 5 février 1818 une médaille d’or.

Il participe également au Salon de 1819 en présentant une Vue des Aygalades (banlieue de Marseille) et au Salon de 1822 avec une Vue du château de La Barben, résidence de la famille Forbin.

Cette année-là, Adolphe Thiers, jeune critique d’art, écrit à propos du peintre : «Ce vieillard dont je maltraite ainsi l’ouvrage est pourtant l’un des plus beaux génies que la fin du dernier siècle ait enfanté... avec ces traits de plume et ces teintes plates, il a composé d’admirables effets... un génie qui a tissé la soie dans l’ombre…soutenu par le seul amour du beau et l’affection de ses deux élèves, de Forbin et Granet… Respect au génie malheureux...»

En 1824, c’est au salon de Marseille qu’il expose. Vers cette période, Forbin, soucieux de réparer à son égard «l’injustice de la fortune et des circonstances», lui commande quatre dessins pour la somme de trois mille francs. Commande qu’il renouvellera plusieurs fois afin de soutenir financièrement son ami et maître. En février 1826, Charles X acquiert quatre études.

En 1827, Constantin se trouve de nouveau à Paris avec une peinture : Un Orage, site de Provence. Cependant, sa santé déclinant, en 1828 l’artiste qui a soixante-quatorze ans demande sa mise à la retraite qu’il obtiendra en janvier 1830. Il expose une dernière fois au Salon à Paris en 1831 une peinture représentant une Vue prise dans le vallon de Gémenos.

En mai 1833, grâce à Forbin, Granet et Thiers, alors ministre du Commerce et des Travaux publics, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur. Constantin vivra encore onze ans dans des conditions financières plus que précaires : malade et ne pouvant se livrer à ses passions. Granet le soutien alors financièrement comme il soutiendra le fils de Constantin, Sébastien, presque aveugle et interné à Bicêtre après la mort de son père. Constantin meurt le 9 janvier 1844 à l’âge de 88 ans. Il est inhumé, selon son souhait, près de son ami le comte de Forbin.



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