Annuaire gratuit Référencement Achat tableaux peintures Expositions Médias Bio Série Afrique Série Paysage Jack the Ripper Roswell Ali Baba Vache folle Aquarelles Encres Vénus Saint georges Restaurants Rats | ||||||||||
Gino Severini |
|||
Biographie Gino Severini"Cortona et Paris sont les villes auxquelles je me sens le plus lié : je suis né physiquement dans la première, intellectuellement et spirituellement dans la seconde." Gino Severini Le peintre italien Gino Severini naît en 1883 à Cortona. Il décède en 1966 à Paris. Initié à la technique divisionniste par son maître Giacomo Balla, Gino Severini lui reste d'abord fidèle avec une attention portée aux effets luministes et aux contrastes d’ombre et de lumière. Or, arrivant à Paris en 1906, il souhaite approfondir sa connaissance de l’oeuvre de Seurat. En 1910, son voisin d’atelier, Raoul Dufy l’initie au divisionnisme scientifique. Ses vues urbaines peintes selon un pointillisme très libre évoquent l’oeuvre de Signac, mais semblent très proches des paysages réalisés en 1887 par Van Gogh (touche et palette plus claires). Ses quelques portraits au pastel évoquent les artistes tels que Degas et Toulouse-Lautrec. Il utilise dans ses premières oeuvres futuristes l’expérimentation divisionniste par l’emploi de paillettes dans les formes de ses danseuses et par les plans colorés de son oeuvre. En 1911, Gino Severini adhère au mouvement futuriste ayant même signé le Manifeste dès 1910. Son grand tableau La Danse du Pan Pan au Monico est le point fort de l’exposition de 1912. Il joue le rôle de médiateur entre les artistes milanais et les peintres de l’avant-garde parisienne et accompagne les futuristes dans leur tournée européenne. De cette période, la foule, la ville et les lieux de divertissement sont ses sujets de prédilection, bien éloignés des thèmes de ses amis artistes (Le boulevard , Estorick Collection, Londres). La représentation du mouvement est également illustrée par la série des danseuses, en 1912-1913. Severini réalise à l'invitation de Marinetti une série de peintures de guerre en 1914 et 1915 (Le train blindé, MOMA, New York). A partir de 1916, rompant avec les Futuristes, il participe au mouvement cubiste jusqu’en 1919. Il côtoie Cocteau, Matisse et rencontre Juan Gris dont il sera très proche amicalement et stylistiquement. Pendant cette époque, il peint des natures mortes avec incrustations d’éléments du réel (papiers-peints, journaux, partitions…) et réalisées sur la base de calculs savants. Son cubisme se caractérise par des harmonies très subtilement colorées. C’est pendant cette période qu’il réalise de nombreux travaux théoriques sur la géométrie, la section d’Or et les tracés harmoniques qui aboutiront à la publication de son livre en 1921 sur les rapports de l’art et des mathématiques : Du cubisme au classicisme. Il souhaite revenir aux valeurs traditionnelles de la peinture en se préoccupant de la « construction ». Il entame alors une nouvelle phase de son art avec « le Retour à la Figure » de 1920 à 1943. Son Portrait de Jeanne et sa Maternité, datés de 1916 sont représentatifs d’un style classique et réaliste participant ainsi du mouvement du « retour à l’ordre ». Severini est fasciné tout comme les artistes de l’époque Picasso, Gris et Derain par les figures d’Arlequin et de la Commedia dell’ Arte. Ses natures mortes deviennent alors plus décoratives. La réalisation des décors de Montefugoni en Toscane pour la famille Sitwel est très révélatrice de cette nouvelle mutation dans son art de peindre bien loin du cubisme.
Dans les années 1930, il se consacre également à la réalisation de nombreux décors muraux d’art sacré
à mosaïques, en Suisse (églises de Tavannes et Saint-Pierre de Fribourg). Severini peint alors peu de
tableaux. Ses sujets sont plus intimes et familiaux. Il alterne avec des portraits hiératiques et des
natures mortes (instruments de musique, pigeons, canards et poissons) inspirés par les décors de
Pompéi et la mosaïque byzantine de Ravenne. Il participe avec d’autres artistes tels que De Chirico,
Picabia, Ernst… au décor de la maison de Rosenberg. Il expose de 1928 à 1930 avec les Italiens de
Paris (De Chirico…).
Expositions Gino Severini (sélection) |
|||