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Gérard Alary |
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Château d'eau, BourgesExposition du 26 mars au 15 mai 2011Le peintre et dessinateur Gérard Alary, présente au Château d’eau de Bourges un ensemble de 9 toiles carrées de très grand format (3 mètres de côté) ainsi que 6 dessins. Une création sonore composée par Laurent Garnier met en relation les oeuvres avec le lieu. "Gérard Alary affirme avant tout la peinture et les multiples aspects de sa matière : aplats, coulures, éclats, taches, transparences, traits, griffures… convoqués par le thème général du portrait, qui côtoie exceptionnellement celui du paysage. Le corps est partout présent. Dans les sujets, qui engagent toujours l’autre et sa conscience de l’artiste, l’artiste et son regard vers l’autre ; dans la peinture qui porte toujours trace des gestes de l’artiste et par là de son corps, des attentes ou des urgences qui président à la naissance des signes plastiques. Aux extrêmes limites de l’abstraction et donc de la disparition du sujet, la peinture de Gérard Alary parle de la mort, on pourrait dire de notre mort, dont chaque toile réalise en quelque sorte l’expérience. Et ce faisant elle parle également de la vie et de la sexualité, de la formidable énergie qui, si elle nous maintient vivants en nous séparant du mourir, nous relie aussi à lui puisque dès la naissance elle nous y conduit. Bien qu’immobile, mais aussi parce qu’immobile, arrêtée dans son oscillation entre mort et vie, chaque toile de Gérard Alary met en scène le temps, le temps fugitif du vivre et le silence figé de la mort, non pas opposés l’un à l’autre mais intimement réunis dans l’unique identité de l’être : « Comment, s’interroge Olivier Kaeppelin à propos de ce travail, avec le temps et la mort créons-nous du vivant ? ». Plus peut-être que des expositions, Gérard Alary présente des installations, les peintures et leurs formats étant étroitement associés au lieu, choisis ou réalisés en fonction de lui : ici, d’où le titre, des formats carrés dans un lieu circulaire, le Château d’eau de Bourges, à l’exception d’un grand tondo placé derrière la banque d’accueil, allusion explicite à l’espace. Au centre, une série de dessins complète l’accrochage des peintures. Laurent Garnier, ami de très longue date, concrétise par une production sonore spécialement créée pour la circonstance la relation des oeuvres au lieu."
Jean-Philippe Vienne, février 2011
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