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Florence Henri |
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En 1902, Florence Henri entre dans un collège à Paris où elle commence à étudier le piano, puis suit son père à Vienne. En 1906, elle se rend en Angleterre et étudie la musique pendant trois ans à l’île de Wight.
Après la mort de son père survenue en 1908, Florence Henri vit à Rome où elle a de la famille et fréquente de nombreux artistes dans le milieu des avant-gardes littéraires et artistiques. Un de ses parents, l’écrivain Gino Gori, l’incite à entreprendre une carrière artistique.
Florence Henri donne deux concerts à Londres et sa maison devient un lieu de rencontre pour les compositeurs d’avant-garde et les musiciens parmi lesquels figurent Edgar Varese et Zadora.
En 1914, Florence Henri abandonne la musique et fréquente l’Académie des beaux-arts de Berlin avec Schwitters. Elle réalise ses premières peintures figuratives et se lie d’amitié avec plusieurs artistes d’avant-garde, parmi lesquels Moholy-Nagy que lui a fait connaître l’écrivain et historien d’art Karl Einstein. Elle peint des personnages et des paysages dans un style d’inspiration métaphysique. Elle vit tantôt à Berlin et à Munich où elle fréquente les cours d’Hans Hoffmann et se lie d’amitié avec Théo et Nelly van Doesburg. A Berlin elle travaille avec Archipenko.
En 1924, Florence Henri s’installe à Paris et fréquente l’Académie Moderne fondée par Fernand Léger et Ozenfant. Sa peinture devient complètement abstraite.
En 1925, elle participe à l’exposition "L’art d’aujourd’hui", première grande exposition internationale consacrée aux nouvelles tendances de l’époque au côté de Léger, Baumeister, Robert et Sonia Delaunay, Larionov, Gontcharova, Arp, Janco, Moholy-Nagy, Klee, les membres de De Stijl, etc. Elle se lie d’amitié avec les Delaunay.
En 1927, Florence Henri réalise des oeuvres abstraites dans lesquelles elle conjugue peinture et collage. Elle s’inscrit aux cours d’été du Bauhaus de Dessau où elle retrouve de nombreux artistes qu’elle avait connus précédemment. Elle commence à s’intéresser à la photographie en compagnie de Feininger, Margaret Schall, Walter Funkat, Max Bill et d’autres. Elle se lie d’amitié avec Albers, Feininger, Kandinsky, Breuer, Gropius, Muche et Scheeper.
À partir de 1928 ses oeuvres sont régulièrement publiées dans les revues d’art internationales parmi les plus importantes de l’époque : Verve, Cercle et Carré, L’Art Contemporain et Vogue. Moholy-Nagy écrit un texte sur ses photographies abstraites.
Florence Henri fait la connaissance de Mondrian en 1929. Pour assurer sa subsistance elle ouvre à Paris un atelier de photographie qui devient l’un des plus connus de la capitale. Pour vivre elle donne des cours de photographie. Parmi ses élèves figurent Gisèle Freund et Lisette Model. En 1930 elle collabore à la revue Cercle et Carré fondée par Michel Seuphor et Joaquín Torres-Garcia.
En 1931, 1932 et 1933 elle participe à de prestigieuses expositions internationales (New York, Essen, Paris, Londres) en compagnie des plus grands photographes contemporains (Moholy-Nagy, Man Ray, Miller, Tabard, Kertesz, Peterhans, Bayer...). Plusieurs expositions individuelles lui sont consacrées (Paris, Essen).
Pendant cette période elle séjourne à Rome et réalise une importante série de photographies qu’elle utilisera pour faire des photomontages de type surréaliste.
En 1934, elle fait de nombreux portraits de Kandinsky, Léger, Harp, Villon, Robert et Sonia Delaunay, ainsi que Pougny. Elle séjourne en Italie et la revue Stile futurista publie quatre de ses photographies.
Dans les années qui suivent elle effectue plusieurs voyages dans le sud de la France, en Espagne et en Bretagne. Ses "reportages photographiques" sont publiés dans plusieurs revues, dont Lilliput.
Elle reprend la peinture dans la seconde moitié des années 30 et à partir des années 40 ralentit son activité photographique à cause de la guerre. Elle se consacre alors principalement à la peinture et à la réalisation de patchworks.
De 1948 à 1962, Florence Henri effectue de nombreux voyages en Espagne, dans les îles grecques, et aux Canaries. Elle réalise de nombreux tableaux des lieux où elle séjourne. Sa peinture subit des évolutions importantes et fait l’objet de constantes expérimentations, prenant un aspect de plus en plus abstrait. En 1952 ses peintures sont exposées à Düsseldorf et à Duisburg.
En 1962 elle quitte Paris pour s’installer définitivement à Bellival un petit village de l’Oise.
Au milieu des années 70 elle reprend la technique du collage et
réalise une série d’oeuvres abstraites géométriques d’une grande fraîcheur
qui témoignent d’une inventivité toujours intacte.