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De Finiguerra à Botticelli.Les premiers ateliers italiens de la Renaissance |
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Musée du Louvre, ParisExposition du 7 juillet - 10 octobre 2011Le musée du Louvre présente une exposition d’oeuvres rares qui met en lumière la production des premiers ateliers de la Renaissance italienne. Donnée le 29 décembre 1935 au musée du Louvre par les héritiers du baron et de la baronne Edmond de Rothschild, la collection qui porte aujourd’hui le nom de son auteur réunit l’un des plus riches ensembles au monde d’estampes, de nielles sur papier et de dessins du début de la Renaissance italienne. Constituée autour de la présentation de deux livres de modèles comptant parmi les plus anciens dessins italiens de la Renaissance, l’exposition présente au public une introduction à l’histoire de l’art de l’estampe en Italie, depuis sa naissance, jusqu’aux pièces de la fin du XVe siècle, associant dessins des premiers maîtres et incunables souvent encore inédits, à quelques pièces magistrales appartenant au Cabinet des Dessins. Grand collectionneur et mécène, le baron Edmond de Rothschild se porte acquéreur à la fin du XIXe siècle de plusieurs séries exceptionnelles d’albums et de carnets de dessins d’artistes italiens. Il achète notamment chez Christie’s en 1883 un album constituant un ensemble unique de dessins exécutés successivement sur les mêmes feuillets du carnet, par trois artistes et sur une durée d’un siècle, témoignage précieux de cette époque flamboyante.
La collection révèle une grande diversité dans les thèmes et
sujets d’intérêt des artistes d’Italie septentrionale. La variété
artistique de cette période est annonciatrice des grands
bouleversements plastiques de la Renaissance.
Florence devient un centre de la création sous toutes ses formes et le symbole de la modernité, comme l’illustre l’apparition de l’art de l’estampe, dont les auteurs sont souvent anonymes, mais dont la finesse d’exécution témoigne de l’inégalable vigueur créatrice du début de la Renaissance italienne. Les artistes, souvent polyvalents, sont amenés aussi à peindre et à sculpter. Orfèvres de renom, ils donnent des modèles de broderie et conçoivent des décors éphémères pour les cérémonies et les fêtes. C’est le cas de Maso Finiguerra et Antonio Pollaiuolo, dont le nom est associé à l’invention du nielle.
La célébrité du nielle, si familier aux artistes médiévaux, tomba, dès la fin du XVIe siècle, dans un relatif oubli. Pourtant, cette technique de transfert d’émail noir sur papier au moyen d’une plaque de métal précieux est une opération extrêmement courante au XVe siècle et précède l’invention de l’estampe telle que nous la connaissons aujourd’hui. Quelques-unes de ces très précieuses feuilles italiennes ont été conservées et la collection Rothschild rassemble plus de la moitié des nielles sur papier répertoriées au monde. Pour la première fois, l’ensemble des nielles de Maso Finiguerra, considéré un des pères de cette technique de gravure, sa plus fameuse étant Le baptême du Christ, est exposé au musée du Louvre.
L’exposition met en relation ces dessins, estampes et nielles qui
constituent un exemple du travail en atelier, lieu privilégié où
les nombreux courants de la modernité se côtoient pour donner
lieu à des créations exceptionnelles. De la première Renaissance
florentine à son accomplissement, de Maso Finiguerra à Sandro
Botticelli, la collection du baron de Rothschild dévoile ses
pièces réalisées à l’aube d’une des périodes les plus intenses de
l’histoire de l’art, à ce moment où les artistes maîtrisent à la
perfection toutes les techniques.
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