Annuaire gratuit Référencement Achat tableaux peintures Expositions Médias Bio Série Afrique Série Paysage Jack the Ripper Roswell Ali Baba Vache folle Aquarelles Encres Vénus Saint georges Restaurants Rats | ||||||||||
Fantin-Latour, Manet, BaudelaireL’hommage à Delacroix |
|||
Musée national Eugène-Delacroix, ParisExposition du 7 décembre 2011 au 19 mars 2012L'exposition "Fantin-Latour, Manet, Baudelaire - L’hommage à Delacroix" au Musée national Eugène-Delacroix se déroule du 7 décembre 2011 au 19 mars 2012. Le commissariat de l’exposition est assuré par Christophe Leribault, directeur du Musée National Eugène Delacroix et conservateur en chef au département des Arts graphiques du musée du Louvre au musée Eugène-Delacroix. Si 1863 est l’année du scandale du Déjeuner sur l’herbe d'Edouard Manet au Salon des Refusés, c’est aussi celle de la mort d’Eugène Delacroix dans son appartement de la place de Fürstenberg. Choqué par la tiédeur des hommages officiels rendus à l’artiste lors de sa disparition, Fantin-Latour se lança dans la réalisation de son fameux Hommage à Delacroix pour le Salon suivant : grande toile-manifeste qui rassemblait une nouvelle génération d’artistes novateurs et de critiques comme Baudelaire et Champfleury, autour de l’austère effigie du maître disparu. Manet, Whistler, Legros, Bracquemond et les autres n’étaient pourtant pas des disciples fidèles, mais en se plaçant sous son égide, ils revendiquaient une même liberté artistique face aux conventions.
L’exposition du musée Delacroix retrace l’aventure de cette
toile, sa conception, les variantes, les élus et les exclus. Elle
relate cette fraternité artistique à travers les oeuvres croisées des
artistes en présence et celles qui les rattachent à l’héritage de
Delacroix. Au-delà, L’Hommage à Delacroix évoque la
question des portraits de groupes d’artistes et des vues d’atelier
comme lieu de sociabilité, à commencer par celui de Frédéric
Bazille situé dans l’immeuble mitoyen. Enfin, l’exposition se
conclura sur l’hommage officiel confié finalement au sculpteur
Dalou, et sur celui, déciment hors norme, de Paul Cézanne,
éclatante reconnaissance de la place de Delacroix comme porte
drapeau de la modernité.
|
|||