Annuaire gratuit Référencement Achat tableaux peintures Expositions Médias Bio Série Afrique Série Paysage Jack the Ripper Roswell Ali Baba Vache folle Aquarelles Encres Vénus Saint georges Restaurants Rats | ||||||||||
Mascarades et Carnavals |
|||
Musée Dapper, ParisExposition du 5 octobre 2011 au 15 juillet 2012L'expositon Mascarades et Carnavals au Musée Dapper réunit des oeuvres traditionnelles d’Afrique et des créations caribéennes : masques, assemblages, photographies, vidéo... Au-delà de leurs spécificités, mascarades et carnavals se vivent comme des rituels au sein desquels s’inventent des communautés à la fois esthétiques et politiques. L’année des Outre-mer offre une opportunité exceptionnelle au musée Dapper : réunir pour la première fois dans une manifestation prestigieuse arts d’Afrique et créations des Caraïbes. Ce projet répond parfaitement à sa vocation. En Afrique, des festivités marquent régulièrement la fin de l’initiation qui prépare les adolescents à devenir des adultes. De même, l’intronisation d’un roi ou d’un chef, la célébration des récoltes, la commémoration des défunts constituent autant de prétextes pour l’organisation rituelle de réjouissances. Les masques font alors leur apparition et déambulent aux yeux de tous, inspirant émoi et fascination. Les mascarades suscitent, par ailleurs, la ferveur de ceux qui assistent aux importants festivals annuels et aux grands rassemblements. Ces derniers sont organisés principalement pour des événements exceptionnels – l’élection d’un chef d’État, la venue d’un hôte étranger de marque, par exemple. Ailleurs, dans les Amériques et, notamment, dans les Caraïbes, ce sont les carnavals qui offrent aux populations la possibilité de partager, chaque année, des moments forts. Ces manifestations se nourrissent des carnavals européens traditionnels, encore très vivaces, et puisent une part de leur inspiration dans des cérémonies et des fêtes propres à des sociétés non occidentales.
Au-delà de leurs spécificités, mascarades et carnavals se vivent comme
des rituels au sein desquels s’édifient et se structurent des communautés.
Cette orientation fonde la thématique de l’exposition et de l’ouvrage
qui l’accompagne. Ainsi se trouvent soulignées les caractéristiques
essentielles des sorties de masques et des pratiques carnavalesques avec
leurs enjeux, symbolique / religieux, sociétal, politique et esthétique.
Oubliant les costumes à paillettes, les Caraïbes seront investies essentiellement à travers quelques mas – figures réalisées pour le temps du carnaval avec des matériaux naturels, comme la Maryann la po fig et le mas a kongo faits de feuilles de bananier – et d’autres objets appartenant au monde de la récupération, à l’instar d’un Diable rouge dont la tête peut être constituée d’un casque de moto, de grillage, de miroirs, de cornes de boeuf et de bien d’autres choses encore. Cet univers de la performance sera également évoqué grâce à des photographies et à des vidéos qui révéleront des atmosphères particulières où gestuelle, musique et parole scandent les parades et les défilés.
Figure traditionnelle du carnaval antillais et guyanais, Vaval occupera
une place privilégiée dans l’exposition : c’est à travers lui que s’expriment,
sur le mode de la dérision, les préoccupations et les revendications
sociales, politiques des citoyens. Réalisant depuis plusieurs années
le gigantesque Vaval de Fort-de-France, le plasticien Hervé Beuze a
créé pour le musée Dapper ce personnage emblématique sous la forme
d’une installation.
|
|||