Contact
Email
Partenariat
Annuaire gratuit Référencement
Vente en ligne
Achat tableaux peintures
Découverte
Expositions Médias Bio
Voyager
Série Afrique
Série Paysage
Frémir
Jack the Ripper
Roswell
Rire
Ali Baba
Vache folle
Techniques
Aquarelles
Encres
Mythes
Vénus
Saint georges
Séries
Restaurants
Rats
peinture

Mascarades et Carnavals

Musée Dapper, Paris

Exposition du 5 octobre 2011 au 15 juillet 2012




expositon mascarades et carnavals
Zak Ové, "The Devil is White" - Série « Transfigura » © Photo de Zak Ové, 2004 - source : dossier de presse de l'exposition Mascarades et Carnavals, Musée Dapper, Paris 2011

L'expositon Mascarades et Carnavals au Musée Dapper réunit des oeuvres traditionnelles d’Afrique et des créations caribéennes : masques, assemblages, photographies, vidéo... Au-delà de leurs spécificités, mascarades et carnavals se vivent comme des rituels au sein desquels s’inventent des communautés à la fois esthétiques et politiques.

L’année des Outre-mer offre une opportunité exceptionnelle au musée Dapper : réunir pour la première fois dans une manifestation prestigieuse arts d’Afrique et créations des Caraïbes. Ce projet répond parfaitement à sa vocation.

En Afrique, des festivités marquent régulièrement la fin de l’initiation qui prépare les adolescents à devenir des adultes. De même, l’intronisation d’un roi ou d’un chef, la célébration des récoltes, la commémoration des défunts constituent autant de prétextes pour l’organisation rituelle de réjouissances. Les masques font alors leur apparition et déambulent aux yeux de tous, inspirant émoi et fascination.

Les mascarades suscitent, par ailleurs, la ferveur de ceux qui assistent aux importants festivals annuels et aux grands rassemblements. Ces derniers sont organisés principalement pour des événements exceptionnels – l’élection d’un chef d’État, la venue d’un hôte étranger de marque, par exemple.

Ailleurs, dans les Amériques et, notamment, dans les Caraïbes, ce sont les carnavals qui offrent aux populations la possibilité de partager, chaque année, des moments forts. Ces manifestations se nourrissent des carnavals européens traditionnels, encore très vivaces, et puisent une part de leur inspiration dans des cérémonies et des fêtes propres à des sociétés non occidentales.

Au-delà de leurs spécificités, mascarades et carnavals se vivent comme des rituels au sein desquels s’édifient et se structurent des communautés. Cette orientation fonde la thématique de l’exposition et de l’ouvrage qui l’accompagne. Ainsi se trouvent soulignées les caractéristiques essentielles des sorties de masques et des pratiques carnavalesques avec leurs enjeux, symbolique / religieux, sociétal, politique et esthétique.



Pour l’Afrique subsaharienne, le corpus comprendra principalement des masques, aux visages en bois, d’une grande diversité, et où les traits humains se mêlent fréquemment à des références issues du monde animal. Ces pièces seront présentées souvent dans leur intégralité, avec leurs étonnants costumes composés de fibres ou de plumes, comme la sculpture du Museum für Völkerkunde de Munich. Parfois, les oeuvres témoigneront de l’originalité de certaines formes d’expression qui privilégient l’assemblage de tissus dont l’egungun des Yoruba (Bénin, Nigeria) est un exemple intéressant.

Oubliant les costumes à paillettes, les Caraïbes seront investies essentiellement à travers quelques mas – figures réalisées pour le temps du carnaval avec des matériaux naturels, comme la Maryann la po fig et le mas a kongo faits de feuilles de bananier – et d’autres objets appartenant au monde de la récupération, à l’instar d’un Diable rouge dont la tête peut être constituée d’un casque de moto, de grillage, de miroirs, de cornes de boeuf et de bien d’autres choses encore.

Cet univers de la performance sera également évoqué grâce à des photographies et à des vidéos qui révéleront des atmosphères particulières où gestuelle, musique et parole scandent les parades et les défilés.

Figure traditionnelle du carnaval antillais et guyanais, Vaval occupera une place privilégiée dans l’exposition : c’est à travers lui que s’expriment, sur le mode de la dérision, les préoccupations et les revendications sociales, politiques des citoyens. Réalisant depuis plusieurs années le gigantesque Vaval de Fort-de-France, le plasticien Hervé Beuze a créé pour le musée Dapper ce personnage emblématique sous la forme d’une installation.



montres molles
peinture aquarelle
Galerie d'art contemporain
Peintures, sculptures et objets d'art