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Lapita - Ancêtres océaniens |
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Musée du quai Branly, ParisExposition du 09/11/2010 - 09/01/2011Affiche de l'exposition Lapita au Musée du quai Branly L’exposition Lapita, Ancêtres océaniens présente un panorama de la tradition céramique Lapita à travers une sélection exceptionnelle d’objets et de fragments d’objets principalement en provenance de Nouvelle-Calédonie et du Vanuatu. En s’appuyant sur des découvertes archéologiques récentes qui ont permis de réévaluer l’ensemble des connaissances sur l’Océanie préhistorique, l’exposition resitue la céramique Lapita - vieille de 3000 ans - dans son contexte historique et archéologique. Elle montre les spécificités techniques et la diversité stylistique des objets Lapita, et analyse l’héritage encore présent de ces décors dans les traditions décoratives océaniennes contemporaines. Première exposition internationale réalisée sur ce sujet, Lapita, Ancêtres Océaniens témoigne de l’histoire du peuplement de l’Océanie lointaine. La tradition céramique Lapita est en effet historiquement liée à la première implantation des populations de langues austronésiennes dans le Pacifique sud-ouest dès le milieu du deuxième millénaire avant J.-C. : ces poteries, dont les premiers tessons furent découverts au début du XXe siècle, demeurent le marqueur archéologique le plus identifiable de la progression de ces populations.
L’homogénéité étonnante des poteries décorées de pointillés, et disséminées sur une distance de près de 450o km en moins de 400 ans a incité les archéologues à parler d’un « ensemble culturel Lapita » regroupant l’ensemble du Pacifique sud-ouest il y a 3000 ans. Plus de 300 sites préhistoriques renfermant des tessons Lapita ont été identifiés à ce jour. Mais la découverte d'une fosse en Nouvelle-Calédonie et d’un cimetière à Téouma au Vanuatu a permis, au cours de la dernière décennie, d’étudier pour la première fois, un ensemble important de récipients Lapita bien conservés et d’apporter une contribution essentielle à la description de cette tradition céramique. L’une des caractéristiques majeures de cette tradition est la complexité des formes identifiées. Le remontage des poteries à partir des tessons et les analyses de matériel provenant des fouilles ont permis d’établir une riche typologie d’objets et de montrer que les potiers austronésiens avaient développé une technique particulière de fabrication de céramique. Les poteries, principalement réalisées avec de l’argile de marais, étaient montées par plaques. Les motifs, imprimés sur la pâte sèche avant cuisson, étaient réalisés avec des outils dentés.
L’organisation du décor pointillé imprimé sur les poteries
se définit par une recherche de symétrie. Ce décor est
caractérisé par un ou deux bandeaux centraux
constitués de motifs souvent complexes, eux-mêmes
bordés de frises aux motifs simples et répétitifs.
Les études identifient une quinzaine de grandes classes
de décors. Le développement des fouilles de sites Lapita
en Mélanésie a permis d’identifier dans l’ensemble
décoratif Lapita, en complément des motifs
géométriques, la présence de visages humains plus ou
moins stylisés.
L’exposition s’ouvre sur un rappel du cadre général de l’histoire du Lapita. Le visiteur peut ainsi appréhender le contexte archéologique et humain lié au peuplement austronésien du Pacifique sud-ouest il y a environ 3000 ans. Cette introduction générale s’accompagne de cartes de la région montrant le processus de peuplement, d’objets illustrant les caractéristiques et l’évolution des traditions de cet ensemble culturel (poteries des différentes régions d’Asie du Sud-Est et de l’aire Lapita, herminettes, objets de parures et de pêche, etc.). Cette section présente aussi l’impact de l’arrivée humaine sur la flore et la faune locale.
De grands fragments de céramiques sont présentés à côté de la reconstitution dessinée de leur motif. Une vingtaine d’ensembles graphiques montrent ainsi la grande diversité des motifs Lapita et permettent de déterminer des spécificités régionales. Une dizaine de poteries entières, les seules connues à ce jour pour le Pacifique, sont réparties à travers l’exposition et principalement dans cette section pour illustrer cette diversité graphique.
L’accent est mis sur les filiations entre les motifs de la période Lapita et ceux des nombreuses traditions décoratives océaniennes. Cet héritage est illustré par un ensemble d’objets traditionnels : tapas, nattes et bois sculptés, provenant des collections du musée du quai Branly.
Enfin un lien est établi entre les motifs Lapita et les productions artistiques actuelles du
Pacifique à travers des objets contemporains du Vanuatu : nattes, paniers, etc.
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