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Elle coud, elle court, la Grisette... |
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Maison de Balzac, ParisExposition du 14 octobre 2011 au 15 janvier 2012L'exposition "Elle coud, elle court, la Grisette..." à la Maison de Balzac de Paris se déroule du 14 octobre 2011 au 15 janvier 2012. La "grisette", cette jeune couturière à la fois "sage" et coquette, envahit au XIXe siècle la littérature, les beaux-arts ou la chanson. Avec "Elle coud, elle court, la Grisette..." la Maison de Balzac présente la première exposition consacrée à cette figure multiple et mobile, étonnamment moderne par sa capacité à s’adapter aux différents médias. Romances enregistrées à l’occasion de l’exposition, peintures célèbres et gravures moins connues... la diversité des oeuvres fait écho à la variété des activités de la grisette et à sa perpétuelle métamorphose. Le parcours montre moins la réalité historique que la mobilité de cette figure, et les nombreuses tentatives faites par les artistes comme les journalistes pour s’en emparer. Elle doit son nom à un tissu gris, la "grisette", mais les graveurs parisiens comme les peintres de province la montrent vêtue de couleurs vives. Jeune ouvrière du textile, "elle travaille chez elle, loge en boutique et va en ville" selon les uns. Pour les autres – de Balzac à Gavarni ou Baudelaire – la grisette apparaît comme le point central d’une constellation qui conduit de la bergère à la courtisane, en passant par les milieux de la bohème. Peut-on la définir par le châle en cachemire dont elle rêve ou par son petit chapeau ? On la fait volontiers vivre dans un grenier, recréé par un ingénieux dispositif dans la Maison de Balzac. Mais l’exposition évoque aussi ses plaisirs, car la grisette apprécie les parties de campagne et les courses à âne, les spectacles populaires, le bal et ses danses échevelées (cancan ou polka). On la croise furtivement dans les rues et passages parisiens et la jeune apprentie, qui porte les robes et les chapeaux, ressort transfigurée sous la plume de Baudelaire ou dans les dessins de Constantin Guys. La fugacité des silhouettes et profils fantasmatiques de la lanterne magique, lointain ancêtre du projecteur, conclut avec bonheur le portrait de cette insaisissable grisette.
L’exposition "Elle coud, elle court, la Grisette..." à la Maison de Balzac se tient en même temps que "Le peuple de Paris au XIXe siècle – Des guinguettes aux barricades",
exposition organisée au musée Carnavalet du 5 octobre 2011 au 26 février 2012.
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