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Au Royaume d’Alexandre le Grand

La Macédoine antique

Musée du Louvre, Paris

Exposition du 13 octobre 2011 - 16 janvier 2012




exposition alexandre le grand louvre
Portrait d'Alexandre, IIIe siècle av. J.-C. Pella (aux environs de), marbre, Pella, musée archéologique © Hellenic Ministry of Culture and Tourism / Archaeological Receipts Fund - source : dossier de presse de l'exposition Au Royaume d’Alexandre le Grand, Louvre, Paris 2011

Cinq cents oeuvres retracent l’histoire de la Macédoine antique depuis le XVe siècle avant notre ère jusqu’à la Rome impériale. L’exposition, dont le commissariat est à la fois grec et français, invite à découvrir la richesse du patrimoine artistique de la Grèce du Nord, un patrimoine encore méconnu du grand public tant les découvertes sont récentes.

Il a fallu attendre 1977 et la mise au jour à Vergina de plusieurs sépultures royales, parmi lesquelles celle intacte de Philippe II, le père d’Alexandre le Grand, pour prendre véritablement conscience du potentiel archéologique exceptionnel de cette région de la Grèce. Sur ce site prestigieux, identifié comme celui de la première capitale du royaume de Macédoine, les archéologues ont notamment retrouvé en 2008 un ensevelissement énigmatique qui imposera sans doute de réécrire l’histoire antique.

Portée par l’intelligence politique de ses souverains, dont le plus célèbre reste Alexandre le Grand, la Macédoine antique a pu s’imposer en tant que royaume et s’opposer ainsi à la Grèce des cités. C’est l’histoire de ce royaume au passé glorieux, à l’apogée impressionnante que dévoile l’exposition. C’est également une mise en lumière de ce qu’étaient en leur temps les tombes de la Grèce du Nord. Car les trésors mis au jour, protégés par les terres des tumuli, sont un témoignage unique de la virtuosité des artistes de l’époque.



Présentation de l'exposition

L’exposition s’ouvre sur la reproduction d’une mosaïque à l’échelle 1:1. Exécutée à partir de galets de rivière selon la technique antique, elle représente la chasse au lion, dont l’original (dernier quart du IVe siècle av. J.-C.) est conservé au musée archéologique de Pella.

  • La découverte de la Macédoine antique

    Jusqu’aux années 1970, la Grèce du Nord restait une région très méconnue, notamment du point de vue archéologique. Longtemps éclipsée par les vestiges visibles de l’Attique, du Péloponnèse, de la Turquie, de la Sicile et de l’Italie méridionale, la Grèce du Nord, terre de fleuves, de vastes forêts et de mines d’or et d’argent aux vestiges ensevelis n’intéressait pas les érudits. En effet, aucune architecture civile n’avait été épargnée par les conquêtes romaines et les seules sources écrites dont on disposait alors tels les discours de Démosthène, décrivaient notamment Philippe II, roi de Macédoine, comme un barbare ivrogne. Que chercher alors dans cette région du monde que les architectures de la Grèce du Sud n’avaient pas déjà révélé ?

    Certes, quelques objets avaient été découverts et considérés comme des chefs-d’oeuvre de l’art romain dont un sarcophage de marbre attique entièrement préservé datant de la fin du IIe siècle après J.-C (Sarcophage attique, musée du Louvre). Ce sarcophage monumental représente un lit funéraire, sur lequel on peut voir les défunts. Le combat légendaire des Grecs contre les Amazones illustre la façade de la cuve, le revers est orné de guirlandes et de griffons. Il fut confectionné en Attique, avant d’être expédié en Grèce du Nord. Découvert en 1836 à Thessalonique, il est entré au Louvre en 1844.

    En 1861, deux Français, Léon Heuzey (1831-1922), qui allait devenir par la suite conservateur au musée du Louvre et Honoré Daumet (1826-1911), architecte, partent sous l’égide de Napoléon III en Grèce du Nord à la recherche des traces des champs de batailles des guerres civiles romaines. Les deux hommes fouillent certains sites qu’Heuzey avait repéré quelques années plus tôt, bravant la malaria et la population. Ils mettent au jour deux ailes d’un monument, dont ils rapportent les fragments au musée du Louvre. Le site s’appelait alors Palatitza.

    Ce n’est qu’en 1977 que Manolis Andronicos allait percer le secret de l’immense tumulus de 110 m de diamètre et de 12 m de haut qui avait impressionné Heuzey : trois tombes royales furent mises au jour par l’archéologue grec, dont la tombe de Philippe II, inviolée. Depuis, les découvertes se sont enchaînées à un rythme vertigineux, témoignant de la diversité et de l’importance du royaume de Macédoine. Des découvertes incroyables tant la richesse des tombes est grande : des objets d’orfèvrerie d’une virtuosité technique impressionnante, des peintures qui témoignent très tôt d’une grande maîtrise : fusion optique des couleurs, clairobscur, perspective. Sur ce site prestigieux, identifié avec celui de la première capitale du royaume de Macédoine, Aigai, Manolis Andronicos a retrouvé en 1982 le théâtre où Philippe II fut assassiné en 336 avant J.-C., puis en 1987, la tombe d’Eurydice, grand-mère d’Alexandre, en 2008 et en 2009 des ensevelissements énigmatiques ont été mis au jour, dont l’un qui comportait une couronne d’or présentée dans l’exposition (Couronne de feuilles de chêne en or, Musée archéologique de Thessalonique). Il pourrait s’agir de l’ensevelissement d’Héraclès, le fils illégitime d’Alexandre le Grand.



  • II. La formation du royaume de Macédoine, de la deuxième moitié du IIe millénaire au VIe siècle avant J.-C.

    Pour tenter d’approcher la formation du royaume de Macédoine, l’exposition adopte une présentation chronologique.

    A la fin de l’âge du bronze et au début de l’âge du fer, les mouvements de population ont conduit à l’émergence de dynasties royales, parmi lesquelles celle des Téménides. La Macédoine était particulièrement riche, comme en témoignent les nécropoles de Sindos, près de Thessalonique, et d’Archontiko, près de Pella qui renferment des trésors incomparables. Les défunts étaient inhumés avec leurs armes, leurs ustensiles, leurs bijoux d’or et d’argent décorés selon des techniques très maîtrisées du filigrane et de la granulation. Le matériel funéraire d’une tombe féminine de la nécropole de Sindos est présenté dans son intégralité : paire de boucles d’oreilles, collier de perles et pendeloques et épingles en or (Deux épingles, Musée archéologique de Thessalonique). Une autre tombe datant de 520 avant J.-C. reste mystérieuse : le visage du défunt était entièrement dissimulé derrière un casque en bronze et un masque en or (Casque de type illyrien en bronze et masque en or, Musée archéologique de Thessalonique) selon une tradition qui avait disparue en Grèce depuis l’époque des tombes à fosse de Mycènes aux XVIIe et XVIe siècles avant J.-C.

    Plusieurs colonies ont été fondées sur les côtes de la Macédoine par d’autres cités grecques. Les vases retournés dans les nécropoles Toroné, Mendé, Méthonè, ou encore Akanthos et dans celles des cités macédoniennes témoignent d’une intensification des échanges commerciaux. Ainsi, beaucoup d’oeuvres furent importées comme des vases attiques chiotes, corinthiens, ou d’Asie Mineure. Deux magnifiques calices représentants un lion rugissant pour l’un et deux sphinx affrontés pour l’autre sont présentés à l’exposition (Calice chiote : sphinx affrontés, Musée archéologique de Thessalonique).

  • III. La royauté macédonienne d’Alexandre Ier à Alexandre le Grand (Ve-IVe siècles avant J.-C.)

    Sans l’intelligence politique et l’ambition de certains de ses rois, sans l’exceptionnelle envergure stratégique de Philippe II, roi réformateur, les conditions d’une expansion vers l’Est n’auraient pas été réunies et Alexandre III, n’aurait pu, à vingt ans, partir à la conquête de l’Orient. Alexandre Ier (500 ou 498 - 454 av. J.-C.) se rapproche d’Athènes alors que son royaume est sous domination perse.

    Mais la Macédoine prend sa réelle ampleur sous le règne de Philippe II (359-336 av. J.-C.). Otage à Thèbes durant ses jeunes années, il observe les pratiques de l’armée béotienne, réformant l’armée macédonienne, et notamment l’infanterie dotée désormais de la sarisse, une lance longue de près de 5 mètres, et en évoluant dans la configuration de la phalange, véritable arme de guerre.

    Grâce à l’audace et au génie de ce roi, prêt à tout pour venger l’affront des Perses, le royaume s’étend. Les premiers palais macédoniens voient le jour, comme celui d’Aigai Vergina découvert par Léon Heuzey. La gravure du Palais par Honoré Daumet Mission archéologique de Macédoine (1876), est mise en parallèle dans l’exposition avec le Chapiteau ionique du grand ordre ionique et Base ionique du grand ordre ionique, musée du Louvre).

    Exceptionnellement, trois oeuvres retrouvées dans le tombe de Philippe II seront exposés au musée du Louvre : une OEnochoé, une coupelle d’argent, et un trépied de 60,5 cm inscrit, gagné aux jeux d’Argos par un ancêtre de Philippe (Vergina, Musée du Grand Tumulus).

    Les plus grands peintres et sculpteurs se pressent à la cour de Macédoine, après Euripide, à la fin du Ve siècle av. J.-C., Apelle ou encore Lysippe de Sicyone seront les portraitistes officiels d’Alexandre, comme l’Alexandre à la lance évoqué dans l’exposition par une statuette.

  • IV. L’essor de la Macédoine à l’époque hellénistique

    Plusieurs tombes au matériel funéraire complet et également quelques objets isolés permettent de plonger au coeur des richesses de la Macédoine.

    La tombe de Dervéni a conservé intact le matériel funéraire de grande valeur qu’elle contenait : une bague, une paire de boucles d’oreilles et un gobelet d’argent décoré d’une tête de Silène rehaussée d’or (Bague en or avec chaton en sardoine et Paire de boucles d’oreilles à pendeloques, Musée archéologique de Thessalonique).

    Cassandre (358 - 297 av. J.-C.), successeur d’Alexandre, voit les richesses affluer à la suite des conquêtes de son prédécesseur. Les vétérans reviennent parés d’or et chargés de butins accumulés lors des pillages des pays ennemis. Le travail d’orfèvre et les sculptures de production macédonienne, par leur perfection, se rapprochent de la virtuosité des artistes de la Renaissance italienne.

  • V. La société macédonienne

    L’approche, également thématique, permet de montrer différents aspects de la civilisation macédonienne tels la production artistique, l’organisation du royaume, l’éducation, le monde des hommes et celui des femmes.

    L’éducation de l’esprit était très importante chez les Macédoniens, comme en témoignent certains objets de la vie culturelle présentés dans l’exposition, l’Ecritoire en bronze, (Musée archéologique de Thessalonique).

    Le monde des femmes est évoqué par des parures, des objets de la vie quotidienne, des couleurs, notamment une magnifique figure féminine en terre cuite dont la polychromie est quasi intacte, ou un coffret à bijoux à vernis noir décoré d’un collier d’or sur le couvercle (Figurine féminine en terre cuite et Pyxis à vernis noir et décor « West Slope », Musée archéologique de Thessalonique).

    Le rôle du banquet dans l’univers masculin semble primordial et le défunt est enterré avec une splendide vaisselle en argent : gobelets dont le décor intérieur est rehaussé d’or, passoire, louche (Vaisselle de banquet en argent : trois calices en argent et passoire, Musée archéologique de Thessalonique).

    Deux films complètent cette section, présentant des vues actuelles des maisons de Pella, avec les magnifiques mosaïques qui parent leurs sols. L’autre est un film en 3 dimensions d’une salle de banquet de l’époque et son décor : tables à trois pieds, lits, mosaïques décoratives. Sur la table de banquet sont disposés les objets présentés dans l’exposition.

  • VI. La production artistique en Grèce du Nord

    Au IVe siècle av. J.-C., l’art de la Grèce du Nord est à son apogée. Les techniques se sont développées et atteignent des niveaux de maîtrise remarquables : de la céramique à la sculpture, en passant par la fabrication de mosaïques, le travail du métal et de l’ivoire, et l’invention du verre transparent sous le règne de Philippe II.

    Les chefs-d’oeuvre du quotidien, comme le magnifique bracelet d’or trouvé dans la nécropole d’Europos-Kilkis (première moitié du IIIe siècle avant J.-C) dont le jonc se termine par deux têtes de bouquetins aux détails morphologiques ciselés, témoignent de cette virtuosité artistique (Bracelet à tête de bouquetin, Musée archéologique de Thessalonique). Ou encore le médaillon avec le buste d’Athéna coiffée de la tête de Méduse, décor de char, dont la finesse d’exécution n’a d’égale que son état de conservation (Décor de char : médaillon avec buste d’Athéna coiffée de la tête de Méduse, Musée archéologique de Thessalonique).



  • VII. La religion et la mort

    La religion occupait une place très importante dans la société macédonienne, comme en témoignent les objets ayant pour modèle différentes divinités. Au cours des récentes fouilles, de nombreuses sépultures ont permis de comprendre l’organisation spatiale des tombes. Sous les tumuli les tombes ressemblent à des temples fermés, aux façades ornées de chapiteaux, de demicolonnes doriques, de frises et de corniches dont certaines présentent un décor polychrome qui a conservé toute sa palette chromatique. Elles donnent une idée de la décoration des monuments de la Grèce des cités, comme ceux de l’Acropole d’Athènes qui étaient peints. L’intérieur de la tombe est constitué parfois d’un vestibule et d’une chambre. Deux portes de tombes qui ont été rapportées par Heuzey au Louvre sont présentées dans l’exposition (Battants droit et gauche de la porte extérieure de la tombe macédonienne dite de Palatitza, musée du Louvre).

    Les découvertes archéologiques éclairent les pratiques funéraires révélant les croyances et rites antiques. Ainsi se lit la volonté de l’élite macédonienne de se garantir le passage vers l’au-delà, en se faisant « initier » à un dieu ou une déesse (comme Perséphone) afin de connaître les secrets du passage vers la mort. Les divinité sont souvent présentées dans les tombes sous forme de figurines, comme ce buste de terre cuite polychrome avec un regard intériorisé à dimension quasi eschatologique, datant du IVe siècle avant J.-C (Buste de divinité féminine en terre cuite polychrome, Musée archéologique d’Amphipolis).

    Les objets de la vie du défunt l’accompagnent dans la mort. Les cendres et ossements recueillis sur le bûcher de la crémation peuvent être déposés dans un vase, comme l’Hydrie cinéraire à vernis noir avec un couvercle de plomb datant d’environ 350 avant J.-C. (Musée archéologique d’Amphipolis), comme les couronnes données lors des banquets. Le point d’orgue de cette section est une couronne funéraire en or, retrouvée dans une tombe à Apollonia (Couronne de feuilles de lierre et corymbes en or, Musée archéologique de Thessalonique).

  • VIII. La Macédoine antique sous domination romaine

    Le dernier roi Persée est vaincu en 168 avant J.-C. à Pydna. La Macédoine devient une province romaine.

    Les Romains s’imposent ; ils construisent la Via Egnatia, qui traverse le nord de la Grèce d’ouest en est, afin de faciliter les échanges commerciaux et les déplacements de troupes. L’exposition présente l’organisation romaine de la province de Macédoine, ainsi que les colonies romaines de Philippe et de Dion, les bouleversements, notamment artistiques et religieux. De nouveaux dieux sont désormais vénérés en Macédoine, la déesse Rome, Sérapis et Isis. Un important sanctuaire de Sérapis et Isis a été retrouvé à Thessalonique. La ville devient le siège influent de la province romaine de Macédoine.

    En point d’orgue de l’exposition, le Louvre propose une évocation du portique des Incantadas, portique à étage bâti près de l’agora romaine de Thessalonique (Portique des Incantadas, pilier sculpté, musée du Louvre). Les piliers sculptés ornés de deux personnages issus de la mythologie grecque (un sur chaque face), les chapiteaux corinthiens et les blocs de l’entablement sont exposés de manière à évoquer le portique dans son élévation originelle. Incantadas (« les Enchantés » en espagnol) provient d’une légende selon laquelle Alexandre le Grand, dont le palais se trouvait d’un côté du portique, aurait été l’amant de la femme du roi de Thrace, dont le palais se trouvait de l’autre côté. Apprenant qu’Alexandre devait rejoindre sa bien-aimée le soir même, celui-ci fit jeter un sort sur le portique. Le roi macédonien ayant eu connaissance du danger ne vint pas cette nuit-là. Le roi de Thrace et sa cour passant sous le portique se seraient changés en pierre.

  • IX. Genèse antique de la légende d’Alexandre

    Alexandre est né en juillet 356 av. J.-C. à la cour royale de Pella. À l’âge de treize ans, il recevait l’enseignement d’Aristote sur les conceptions politiques et les sociétés humaines, sur les caractéristiques essentielles du souverain idéal, sur les contrées lointaines et les différents peuples. C’est à Miéza qu’Alexandre suivit avec les fils des hétairoi royaux, ses compagnons d’enfance qui plus tard deviendraient ses généraux célèbres, l’enseignement des philosophes tels Ptolémée et Héphaistion. L’assassinat de son père Philippe en 336 av. J.-C. lui ouvrit le chemin du trône de Macédoine, où il monta avec le soutien actif de l’armée. En même temps que le royaume, Alexandre héritait de son père le commandement d’une expédition panhellénique qui avait été décidée au Conseil de Corinthe. Son but était de neutraliser complètement le danger perse qui menaçait constamment la Grèce depuis plus de 150 ans. Pour un jeune souverain ambitieux, qu’enchantaient les héros de la guerre de Troie tandis qu’il lisait avec passion les poèmes épiques d’Homère, l’expédition d’Asie offrait l’occasion unique de devenir un nouvel Achille. Alexandre fut le premier à renverser l’empire des Perses en dépit d’une armée moins nombreuse. Il fit rayonner la culture hellénique de façon durable, de l’Egypte à l’Inde. Des jeux furent organisés en son honneur, comme le montrent les médailles à l’effigie de sa famille conçues pour les jeux de Véroia et présentées dans l’exposition (Médaillon d’or des jeux de Béroia, en l’honneur d’Alexandre et de sa famille, Musée archéologique de Thessalonique).

    Sa renommée l’élèvera au rang de héros, de dieu, de son vivant. En témoignent les portraits d’Alexandre réalisés par les plus grands artistes, comme l’Alexandre à la lance de Lysippe, évoqué dans l’exposition par une statuette en bronze. Alexandre y est représenté en conquérant, la main gauche entourant une lance et la main droite serrant alors une épée, aujourd’hui perdue. Autre portrait saisissant, celui de la réplique romaine de l’Alexandre à la lance, présenté sous la forme d’un Hermès, (Portrait d’Alexandre dit Hermès Azara, musée du Louvre). Il fut mis à jour en 1779 et offert à Napoléon Bonaparte, qui le remet en 1803 au musée du Louvre.



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