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1917

Centre Pompidou, Metz

Exposition du 26 mai 2012 au 24 septembre 2012




exposition 1917 metz
Félix Édouard Vallotton : Verdun. Tableau de guerre interprêté [sic] projections colorées noires bleues et rouges terrains dévastés, nuées de gaz, 1917 - Huile sur toile, 114 x 146 cm - Paris, Musée de l'Armée © Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN / Pascal Segrette

Le Centre Pompidou présente l'exposition 1917. A voir à Metz à partir du 26 mai 2012.

L'exposition 1917 questionne la création artistique en temps de guerre. Foisonnante et pluridisciplinaire, l'exposition 1917 propose un aperçu instantané de tous les champs de la création d'une année de la Première Guerre mondiale. Il s'agit ainsi de questionner ce que représente, pour l'activité créatrice, un contexte aussi resserré et précis qu'une année unique, tout en déjouant les attentes et les a priori sur ce que peut être l'art en temps de guerre.

L'année 1917 se caractérise par une extrême diversité de productions culturelles et artistiques, dont l'exposition entend rendre compte en illustrant la variété de situations des artistes par rapport au front et la pluralité des types d'œuvres présentées. Aux côtés d'artistes majeurs, dont les œuvres sont plus ou moins directement inspirées par les événements, s'expriment également des amateurs qui éprouvent le besoin de réagir aux épreuves du conflit par une activité de création, comme par exemple "l'art des tranchées", dont les oeuvres constituent un moment fort de l'exposition. Il faut en outre compter avec les artistes missionnés sur le front pour enregistrer les faits et rapporter des images du conflit, ainsi qu'avec la somme d'individus qui s'improvisent comme témoins visuels pour léguer à la postérité une mémoire du conflit.

La première partie de l'exposition, présentée en Galerie 1, interroge la notion de distance à l'événement, qu'elle soit physique ou symbolique. Tandis que certains créateurs sont confrontés directement à la mort et au feu, d'autres adoptent une attitude de repli, de refuge, au sein de communautés artistiques ou au moyen d'une évasion plus intérieure. Des moments forts de cette partie s'attardent tout particulièrement sur la question de l'objet et de sa transformation, avec notamment la confrontation entre Fontaine de Marcel Duchamp et Princesse X de Constantin Brancusi. Un important corpus documentaire, traitant notamment de l'interdit et du devoir en 1917, accompagnera cette section.

La seconde partie de l'exposition, située dans la Grande Nef, est organisée en forme de spirale, motif plastique récurrent en 1917. Elle s'articule autour des problématiques de la destruction et de la reconstruction, tant physique que psychique, touchant aussi bien les corps et les visages que les paysages ou l'architecture. La question de la protection est donc centrale, allant du camouflage au masque, dont les différents avatars rythment le parcours. La perte d'identité et le travestissement qui en découlent permettent de basculer vers le monde du théâtre, celui du front comme celui de l'arrière, jusqu'au rideau de scène monumental réalisé par Pablo Picasso pour le ballet Parade, point d'orgue de l'exposition.



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