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Emily Carr |
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Emily Carr perd ses parents alors qu’elle n’est qu’adolescente. Elle suit des cours d’art à San Francisco, en Angleterre et en France grâce à l’aide de ses soeurs. De retour au Canada, elle doit enseigner l’art dans une école pour subsister.
En 1899, 1907 et 1912, Emily Carr effectue des séjours dans les villages autochtones du nord de la côte du Pacifique et se passionne pour cette culture déjà affectée par l’arrivée des Européens. Dès 1912, elle a déjà produit un ensemble important d’oeuvres traduisant son immense admiration pour l’art et la culture des autochtones.
Sa place parmi les artistes canadiens s’affirme dans les oeuvres des années 1929 et 1930, où ses liens profonds avec la nature s’expriment avec force. Voyant sa santé décliner à partir de 1937, Emily Carr se consacre à l’écriture en 1941, puis réalise une dernière série d’études de paysages en 1942.
Chez Emily Carr, la volonté de représenter le paysage de la Colombie-Britannique reflète une vision de l’observation directe comme essentielle à la création d’une image authentique, une conviction partagée par de nombreux artistes. À l’époque où elle réalise son oeuvre, des artistes canadiens dont le Groupe des sept, commencent à utiliser la nature comme symbole de l’identité nationale. Même si elle n’est pas étroitement associée au Groupe des sept, certains auteurs allèguent qu'on retrouve dans les forêts peintes par Carr un sentiment de ce que signifie être Canadien.
On peut interpréter l’oeuvre de Carr de différentes façons : ses tableaux peuvent communiquer un message environnemental, une signification spirituelle ou un sentiment d’isolement.