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Dado - Miodrag Djuric |
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Lorsqu’il emménage à Paris, Jean Dubuffet lui présente Daniel Cordier qui devient son marchand officiel. La première exposition de Dado est organisée en 1958. Le succès qu’elle remporte lui permet de rencontrer Réquichot dont il devient l’ami, mais aussi Hans Bellmer et Unica Zürn un peu plus tard.
En 1967, le Fonds National d’Art Contemporain achète une toile de Dado. Dans les années 70, l'artiste s’essaie à la gravure. Plusieurs rétrospectives sont organisées à Rotterdam. En 1988, il se lie d’amitié avec Pierre Bettencourt, proche ami de Michaux, avec qui il va collaborer plusieurs fois.
Dado décède le 27 novembre 2010. Suite à une cérémonie dans le musée de Cetinje, sa ville natale, Dado est enterré lors de funérailles nationales le vendredi 3 décembre à 15h à Koscele, près de Rijeka Crnojevica, au Monténégro.
Dado, au Val-Fourré... une rencontre improbable et pourtant, l’artiste nous offre la possibilité d’exposer une lecture inédite de son travail. Avec les photographies de son fils Domingo, c’est dans l’atelier que l’on visite les oeuvres, en fabrication, en attente... en dialogue. Une série de collages-photos est présentée pour la première fois au public et pour rendre hommage à l’accueil fait par le Centre Culturel, Dado les a intitulés "Val-Fourré".
Dado a voulu cette exposition comme une rencontre avec les habitants et surtout les jeunes du Val-Fourré et non comme une rétrospective. L’exposition donne la possibilité de confronter notre regard parfois assoupi à une vision du monde qui nous entoure, d’un inconscient acide que l’on cherche à voiler.
D’abord surpris, quelques fois contrarié, le spectateur finit par découvrir les champs multiples qui composent le travail de Dado et font de son oeuvre une expression inclassable. Il nous amène à traverser l’éventail infini des sens pour accéder à un oeil décalé sur le monde avec toute sa curiosité, son humour parfois incisif et sa générosité.
