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Dialogue : Jean Bedez - Mathieu Dufois |
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Jean Bedez et Mathieu Dufois à travers deux approches singulières du dessin et de ses déclinaisons spatiales et animées, explorent l’histoire des représentations et démontent les mécanismes de la construction des images. Jean bedez, s’intéresse aux représentations du pouvoir religieux et politique quand Mathieu Dufois, s’imprègne de la narration et de la pratique cinématographique.
Ils ont en commun d’être des artistes "à cheval" entre plusieurs disciplines. En mettant l’accent sur la question de la mémoire - mémoire de l’histoire, de l’histoire de l’art, du cinéma, mémoire de l’élaboration de l’oeuvre - , leur travail interroge la notion de représentations aujourd’hui, que ce soit par leurs pratiques du dessin, de la sculpture, des installations, de la production vidéo.
Après des recherches sur les fondements du langage pictural, sur l’écriture dans la peinture en 2000, le travail de Jean Bedez, artiste français né en 1976 et diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris se déplace vers la sculpture et l’installation questionnant la nature des objets artistiques produits et leur dimension contextuelle. A travers les différents travaux plastiques, sonores, visuels, il cherche à créer des dynamiques d’échanges et des interactions.
Aujourd’hui, Jean Bedez à travers ses sculptures, installations et dessins révèle les liens hautement symboliques qui dans nos sociétés unissent le sport pris dans sa dimension spectaculaire au politique et au religieux. Il puise ses sujets dans les cultures dominantes du jeu, du pouvoir et du spectacle. un ensemble de pièces questionnent ainsi la notion de citoyenneté, sa place dans nos sociétés contemporaines.
L’artiste interroge les formes de représentation du pouvoir ainsi que les modes d’expression du corps électoral et politique. Il s’agit d’éclairer les rapports de domination souvent sur le ton de l’humour et en jouant du décalage donnant naissance à des formes dépouillées, génériques. Il crée alors un emboîtement de signes hétérogènes qui contraint le spectateur à chercher les liens cachés entre des mondes apparemment étrangers voire opposés.
Dans le travail de Jean Bedez pour le critique d’art Vincent Honoré : "Le jeu devient manipulation, le spectacle est pouvoir et, au final, le pouvoir est un jeu".
"Mon travail se nourrit d’un lien très fort et passionnel envers l’art cinématographique ; plus concrètement il s’est imprégné de films issus de l’époque des "films noirs". En prélevant certaines séquences cinématographiques par le biais du dessin, j’exerce un travail de réappropriation, de reformulation et de recyclage d’images. Mes oeuvres plastiques se dévoilent ainsi sous différentes formes telles que de grandes séries de dessins, des films d’animations, des vidéos ou encore des maquettes.
L’acte de dessiner se veut l’égal d’un geste quasi-archéologique qui ramènerait à la surface, comme une force magnétique,
les souvenirs ou la substance émotive d’une époque forgée par une quantité d’oeuvres cinématographiques, maintenant
ensevelis dans l’indifférence et le désintérêt, et qui ont pourtant construit l’inconscient collectif de nombreuses générations."
Mathieu Dufois.