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Contrepoint russe |
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Musée du Louvre, ParisExposition du 14 octobre 2010 au 24 janvier 2011A l'occasion de la saison russe en France et à la suite de l’exposition Sainte Russie, l’art russe des origines à Pierre le Grand, le Musée du Louvre a souhaité rendre compte de la Russie du présent, en montrant la création contemporaine russe, encore mal connue en France. Plus d'une quinzaine d'artistes seront ainsi présentés : AES + F Group, Yuri Albert, Blue Noses, Erik Boulatov, Alexander Brodsky, Olga Chernysheva, Dubossarsky et Vinogradov, Dmitry Gutov, Emilia et Ilya Kabakov, Alexei Kallima, Komar et Melamid, Valery Koshlyakov, Yuri Leiderman, Igor Makarevich et Elena Elagina, Diana Machulina, Andrei Monastyrsky, Pavel Pepperstein, Avdei Ter-Oganyan, Vadim Zakharov. L’exposition se déroule dans les fossés médiévaux, la salle de la maquette, le donjon et la salle Saint Louis, autant de lieux qui témoignent de ce que fut le Louvre médiéval, une forteresse du XIIe siècle mise au jour par les travaux du Grand Louvre. Ces vestiges archéologiques sont porteurs d’utopies architecturales auxquelles font écho les travaux de certains artistes comme Ilya Kabakov et Igor Makarevich. Cet espace souterrain suscite également la fiction et l’imaginaire comme le montrent les oeuvres d’Alexei Kallima, Valery Koshlyakov et Vadim Zakharov. La plupart des artistes produisent en effet une oeuvre spécifique adaptée à l’architecture du lieu. Ainsi, Yuri Leiderman réalisera le soir du vernissage une performance dans la série de ses Geopoetics alors que Yuri Albert invitera le public à une visite des collections les yeux bandés. Autre espace investi par ce Contrepoint, le jardin des Tuileries recevra, grâce au musée de Perm, le Pavillon Rotonda II d’Alexander Brodsky, célèbre architecte mais également sculpteur. Peintures, sculptures, dessins, photographies, vidéos, performances... toutes ces oeuvres font référence à la tradition artistique russe, de l’icône au musée en passant par une relecture critique de l’avant-garde. A l’entrée de l’exposition, La Liberté d’Erik Boulatov donne le ton, engageant un discours entre esthétique propagandiste réaliste et hommage à Delacroix. Certains artistes, comme Pavel Pepperstein, n’ont de cesse de citer le suprématisme et le constructivisme, les peintures iconiques de Malevitch et la Tour de Tatlin qui symbolise autant l’utopie révolutionnaire que la Tour de Babel. D'autres comme Komar et Melamid, Ter Oganyan et plus récemment Blue Noses, se consacrent à une vision ironique de l’histoire de l’art. A l’inverse, les vidéos d’Olga Chernyscheva et Dmitry Gutov donnent une vision plus poétique du musée, s’inspirant des chefs d’oeuvres du Russian Museum et de la Galerie Tretiakov.
Ces artistes représentent diverses générations et tendances du
renouveau de l’art contemporain russe dont le Conceptualisme
de Moscou, Art and Death, l’Inspection Herméneutique
Médicale... Les deux figures pionnières sont Ilya Kabakov et
Erik Boulatov vivant respectivement à New York et à Paris,
mais aussi Andrei Monastyrsky et Igor Makarevich qui ont tous
été membres du Groupe Actions Collectives, au milieu des
années 70 alors que toute exposition d’art contemporain était
encore interdite en Union Soviétique.
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