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peinture

Carlos Freire

Biographie Carlos Freire




Le photographe brésilien Carlos Freire naît à Rio de Janeiro en 1945.

Carlos Freire vient à Paris en septembre 1968, et commence son métier de photographe dans la capitale française, devenue son lieu de vie et de travail depuis 1973.

C’est à partir de 1998 que Carlos Freire se consacre à des portraits de lieux : Naples, Alexandrie, le Mont Athos, Alep, Gênes. Ces photographies ont donné lieu à des publications sous forme de beaux livres incluant des textes d’écrivains contemporains; des expositions ont été réalisées autour de ces publications.

Durant ses premières années de photographe, Carlos Freire réalise un grand nombre de portraits exclusifs d’écrivains, cinéastes, peintres, poètes et sculpteurs sur commande de revues littéraires et journaux divers. Il n’a jamais exercé son métier dans le domaine du photojournalisme.



Expositions Carlos Freire (sélection)




  • 2005 : Carlos Freire "Carnets de route, photographies 1978-2005" - Maison Européenne de la Photographie

    Carlos Freire regarde le monde comme le miroir de l’âme propre à chacun et photographie le sentiment qu’il a du monde. (...)

    Manière de marcher, manière de vivre, manière de voir, manière de sentir, dans la perspective individuelle quotidienne de Carlos Freire, ne font qu’un. Il entre d’emblée en liaison avec tout ce que rencontrent ses yeux, dialogue avec tout ce qui l’entoure, entre dans le flux de tout ce qu’il approche, sourit aux sourires, répond à la parole, capte tous les regards entrecroisés, accompagne et berce le monde dans sa pensée affectueuse, voyageuse et voyante. (...)

    Il traverse la photographie comme on traverse ponts, passerelles, fleuves, océans, ou comme d’autres traversent la poésie, traversent l’histoire, sans en faire un plat, ni une profession, ni même un sacerdoce. (...)

    Carlos Freire ressemble, en fait, à un homme errant, à un nomade du monde entier, qui se sent partout chez lui, plutôt qu’à un artiste. C’est un créateur. Son oeuvre, qui ne tourne pas autour d’un “moi” fermé, traumatisé, est une quête plutôt qu’une conquête. Suivre son oeuvre, c’est s’initier avec lui, fraternellement, aux secrets de toutes les existences dans ce gigantesque souk qu’est devenu l’univers humain. C’est pourquoi, commencement perpétuel, cette oeuvre, déjà immense, ne peut avoir de fin. Elle nous jette et nous projette dans l’ouverture de l’être : là, ici, partout, puisque c’est partout ici. (...)

    Il n’y a, dans la vie la plus courante, que des hasards, et les photos de Carlos Freire sont, sans exception, des témoignages, flagrants, de l’existence du “hasard objectif” : son objectif est celui du hasard vécu à tout bout de champ, au sens où nécessité et liberté individuelles y coïncident en toute perfection harmonique, simultanément. Le hasard ? Celui des rencontres capitales, d’abord. Pour le Brésilien Carlos Freire, celle de Francis Bacon, auquel il a consacré une série de portraits révélateurs, dans son atelier et dans les rues de Londres, qui en disent presque autant que sa peinture, celle de Cioran, celle de Roland Barthes, celle de Philippe Sollers, celle de Marguerite Yourcenar, celle de Julio Cortázar, celle d’Iris Murdoch, celle d’Henry Moore, celle de Nathalie Sarraute, celle de Satyajit Ray, celle d’Octavio Paz, celle d’Akira Kurosawa, celle de Lawrence Durrell (...), celle d’une jeune fille de Florence, mais aussi celle d’une très belle femme bouddhiste du Ladakh, avec son beau bébé sur le dos,(...) celle de tous ces Napolitains, avec lesquels Carlos a parlé, discuté, ri, avant de les photographier, comme s’il était napolitain lui-même, depuis toujours, dans leur vie, leurs extravagances très diversement litigieuses, ou exemplaires.

    Il faut le répéter : jamais de jugement, ni en bien, ni en mal, dans les photos de Carlos. Et, pourtant aucune neutralité, aucune indifférence, jamais : une co-présence entière au monde, un va-et-vient de sympathie et d’empathie en équilibre perpétuel. (...)

    Lawrence Durrell a écrit qu’on pouvait concevoir les photographies de Carlos Freire comme des "postulats philosophiques ou, si l’on préfère, des poèmes". Rien de plus juste : elles nous font réfléchir comme des postulats philosophiques, ou comme des poèmes, ou même les deux à la fois.

    Carlos Freire, l’ami du monde réel, a ainsi triomphé, sans le dire, sans même le vouloir, de l’odieux nihilisme qui a envahi la terre entière et jusqu’à l’intérieur de nous-mêmes. Il faut lui en être plus que reconnaissant : il nous réconcilie avec cette énigmatique énergie qui hante, partout, tous les corps vivants, alors qu’ils sont, tous, condamnés à plonger un jour ou l’autre dans le néant.

    "Carlos Freire, l’ami du monde réel"
    Texte d’Alain Jouffroy, 2001, Extraits.



    Images, oeuvres et reproductions Carlos Freire




  • Carlos Freire sur Google Images : oeuvres, reproductions, portraits...





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