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Miquel Barceló

Biographie Miquel Barceló




"C'est en parlant des autres que je parle le mieux de ma peinture" Miquel Barceló

L'artiste espagnol Miquel Barceló naît le le 8 janvier 1957 à Félanitx sur l'île de Majorque aux Baléares.

Miquel Barceló s’initie dès l’enfance à la peinture grâce à sa mère, elle-même artiste dans la tradition des peintres paysagistes de Majorque. A partir de 1972, Miquel Barceló étudie à l'école des Arts et Métiers de Palma de Majorque avant de rejoindre en 1975 l’école des Beaux Arts Sant Jordi à Barcelone.

En 1974, Miquel Barceló obtient sa première exposition solo à la galerie d'Art Picarol de Palma de Majorque. La même année il se rend à Paris pour la première fois, voyage qui lui permet de découvrir dans l’exposition "Jean Paulhan à travers ses peintres", à côté des oeuvres de Paul Klee, Fautrier, Wols et Jean Dubuffet, les travaux de l’Art brut qui l’impressionnent profondément.

A partir de 1976, Barceló prend part, au sein du groupe Taller Llunàtic, à des happenings et des actions de protestation contre la situation politique espagnole et le panorama artistique officiel. La même année se déroule "Cadaverina 15", la première présentation du travail de Miquel Barceló dans un musée, celui de Palma de Majorque où il présente 225 boîtes de bois contenant des matières organiques en décomposition.

Ses expériences d’alors amènent Barceló à utiliser de grandes quantités de peintures sur ses toiles qu’il expose par la suite à l’air libre et aux intempéries, recherchant ainsi les réactions spontanées d’oxydations, salissures et craquelures. Il combine les matériaux traditionnels avec des éléments organiques divers.

Sa participation à la Dokumenta de Kassel, en 1982, marque son entrée dans les circuits de l’art international. Cette exposition lui confère, à l'âge de 25 ans seulement, une dimension internationale : projets et expositions ne cesseront dès lors de se succéder dans les plus grands musées internationaux. C’est également en 1982 qu’a lieu à Toulouse, la première exposition personnelle de Miquel Barceló hors d’Espagne, à la galerie Axe Art Actuel.

En 1988, Miquel Barceló découvre l’Afrique, ce qui marque un tournant dans son inspiration : il travaille principalement sur papier, utilisant les pigments locaux et les sédiments fluviaux. Il expérimente l’utilisation de matériaux les plus divers (boue, terre, cendre, sable, pigments naturels, crânes d’animaux).

De retour en Europe, Miquel Barceló ne cesse alors de se partager entre Paris, Majorque et le Mali. Paysages et mirages du désert deviennent des thèmes récurrents dans son oeuvre. C’est en Afrique qu’il va s’initier à la terre cuite en utilisant les techniques locales : la céramique va alors occuper une place prépondérante dans son travail. Parallèlement, il réalise dès 1997 de grandes pièces qui sont coulées en bronze.

A partir de 2000, Miquel Barceló amorce son travail destiné à la Chapelle Saint Pierre de la Cathédrale de Majorque, un des monuments les plus emblématique de l’île, datant de 1350. Ce projet monumental lui demande 7 années de travail et est inauguré le 2 février 2007 : la chapelle Saint Pierre est désormais recouverte d’une seconde peau de céramique de 300 m2 (150 000 kg d’argile et 2 000 kg d’émaux ont été utilisés) de laquelle émergent une profusion de formes multiples, inspirées du chapitre VI de l’Evangile de Jean : l’épisode de la multiplication des pains et des poissons.

En 2004, le Musée du Louvre organise l'exposition "La Divine Comédie, dessins de Miquel Barceló". Cette présentation de dessins s’inscrit dans le cadre de la politique d’ouverture à l’art contemporain du musée du Louvre et renoue avec une longue tradition de dialogue entre les artistes vivants et les oeuvres illustres de leurs prédécesseurs. Miquel Barceló a une passion pour les musées et en particulier pour le musée du Louvre. Il a ses préférences, les peintres auxquels il aime rendre visite, Goya, Le Caravage, Chardin. La fréquentation des musées, c'est une manière de se nourrir. En témoignent les carnets sur lesquels il prend des notes régulièrement.

"Paso Doble", performance réalisée par Miquel Barceló et le chorégraphe Josef Nadj - donnée l’été 2006 en Avignon - met en jeu la confrontation des arts plastiques et de la scène : l’artiste répond au souhait du chorégraphe l’invitant à "rentrer dans le tableau". Après Paris et New York, Toulouse accueille Paso Doble au Théâtre Garonne en 2008, avec la participation des Abattoirs.

Dans une réalisation monumentale, inaugurée le 18 novembre 2008, Barceló recouvre des centaines de mètres carrés du plafond du Palais de l’Organisation des Nations unies de Genève.

"Au Mali, les terres cuites sont des objets utilitaires. Alors, j’ai pris de l’argile, je l’ai pétri moi-même, j’ai appris la technique. Ce n’était pas toujours réussi (...), il y avait pleins de fissures, j’ai appris à boucher les fissures, à cuire les céramiques. Quand j’ai commencé à travailler dans un atelier normal, c’était comme si j’avançais d’un millénaire." Miquel Barceló, 1999



Expositions Miquel Barceló (sélection)




  • 2010 : TERRA-MARE - Miquel Barceló, Palais des Papes, Grande Chapelle - Collection Lambert en Avignon - Musée du Petit Palais

  • 2009 : Barceló avant Barceló (1973-1982), les Abattoirs, Toulouse

  • 2000 : Miquel Barceló, un peintre et la céramique - Les Arts Décoratifs, Paris

    Le musée des Arts décoratifs propose, avec l’exposition "Miquel Barceló, un peintre et la céramique", un regard croisé entre Art et Art décoratif. Réalisées en partie pour cette exposition, les œuvres présentées dévoilent une nouvelle facette du travail de l’artiste.

    Peintre reconnu sur le plan international, Miquel Barceló explore le champs de la céramique depuis 1995. De longs séjours au Mali, dans son atelier situé en plein cœur du pays Dogon, ont influencé l’artiste dans ses dernières créations. Une tempête saharienne recouvrant tout sur son passage de poussière et de sable est à l’origine de cette inspiration. Alors contraint par ces conditions climatiques extrêmes, Miquel Barceló expérimente de nouveaux matériaux issus des techniques locales et découvre la céramique. De retour en Europe, il prolonge cette expérience dans l’atelier traditionnel de Jeroni Ginard à Majorque, son île natale.

    Toutefois, la préparation de l’exposition du musée des Arts décoratifs a nécessité l’intervention d’un troisième atelier de céramique. En effet, tout au long de l’année 1999 et jusqu’ en juin 2000, les céramistes Armelle et Hugo Jakubec, installés aux Rairies, Durtal près d’Angers, se sont associés aux recherches de l’artiste dans le but de créer des pièces de grands formats, de travailler l’intérieur des formes et d’affiner l’approche des couleurs.

    L’exposition rassemble ainsi plus d’une centaine de céramiques représentatives de ces cinq dernières années de recherche et de création. Présentées dans la galerie des oculi et dans le pavillon de Marsan, face aux jardins des Tuileries, les œuvres sont mises en scène par le scénographe anversois Bob Verhelst.

    L’apport de Miquel Barceló à l’art de la céramique ne relève pas du simple décor peint ; de ces magmas de terre triturés, déformés, malmenés, toujours à la limite de la fracture, surgissent des formes et des décors toujours en phase avec les thèmes fondateurs de son œuvre picturale : la métamorphose organique, le passage du temps, le désir et la mort. Les formes archétypales issues du savoir-faire du tourneur, subissent des traitements qui frôlent la destruction, risquent le retour au chaos, et, chargées de cette mémoire de violences et de drames, laissent émerger une présence, fruit de la terre.

    Cette approche de Barceló s’inscrit dans la lignée des peintres modernes qui, depuis Gauguin, et, plus proche de lui, Miró et Picasso, se sont intéressés à la céramique, ouvrant ainsi leur création à la troisième dimension et associant leurs recherches aux mythologies ancestrales des Arts du feu. Masques, assemblages sculpturaux de crânes, coupes, plats, mappemondes, pièces monumentales formant natures mortes ou vases, portent les empreintes du monde animal ou végétal présent dans le vocabulaire pictural de l’artiste depuis de nombreuses années.

    Ces oeuvres, d’une expressivité saisissante, matérialisent le trouble d’une image insaisissable entre figure et abstraction.



    Vidéo Miquel Barceló








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