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Matthew Barney |
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Ses premières oeuvres s'inscrivent dans le droit-fil du body art. En 1991, il transforme la Galerie Barbara Gladstone de New York en salle de musculation pour une performance où il se soumet à de rudes épreuves d’endurance physique.
Matthew Barney fait appel à l'installation, au dessin, à la photographie, à la performance et à la vidéo. Ses installations et ses performances filmées révèlent un univers personnel, constitué de personnages, de lieux et d’objets hybrides.
Matthew Barney participe à la Documenta de Kassel en 1992. Il est lauréat du prix Europa 2000 à la 45e Biennale de Venise en 1993 et du prix Hugo Boss du Guggenheim Museum en 1996.
Son cycle cinématographique composé de cinq films, intitulée "The Cremaster Cycle", est tournée dans le désordre : le Cremaster 4 (1994) est suivi successivement par le Cremaster 1 (1995), le Cremaster 5
(1997), le Cremaster 2 (1999) et le Cremaster 3 (2002). "The Cremaster Cycle" est montrée tout d'abord au Museum Ludwig de Cologne en 2002, puis au Musée d’art Moderne de Paris en 2002-2003 et au Guggenheim Museum de New York. Une exposition des objets, sculptures, dessins, photographies et éléments de décors des productions, accompagne la présentation des films dans ces trois villes.
Dans "The Cremaster Cycle" Matthew
Barney, met en scène des êtres hybrides, un corps fictif, aux prises avec des forces
obscures. Projet particulièrement ambitieux, au croisement du cinéma, de la performance et
de la sculpture, "The Cremaster Cycle" relève du concept d’oeuvre d’art totale. Il s’agit d’un
cycle cinématographique, d’une suite épique de cinq films, tous entièrement conçus, écrits
et réalisés par Matthew Barney lui-même, qui y interprète d’ailleurs plusieurs rôles. Les
thèmes de l’identité sexuelle et de l’athlétisme sont au coeur du travail de l’artiste.
Fiction mythologique sans véritable récit linéaire, fresque baroque et fantasmatique, "The Cremaster Cycle est l’un des projets les plus singuliers et les plus accomplis de la création contemporaine de par son esthétique, sa complexité et ses implications", soulignait Art Press en octobre 2002. Pour la création des cinq films, d’une durée totale de sept heures, Matthew Barney s’est inspiré de différents mécanismes biologiques, dont le mouvement d’ascension provoqué par la contraction du muscle crémaster (muscle qui soulève ou abaisse les testicules selon les niveaux de températures ou d’inquiétudes) qui agit comme métaphore centrale de l’oeuvre globale. Il y développe une iconographie aux références multiples qui s’élabore dans l’espace et dans le temps. Chacun des films foisonne de symboles et d’actions qui suggèrent la reproduction sexuelle. Chacun est identifié par un blason et une couleur et se distingue par le genre auquel il se réfère. Ils sont aussi imprégnés des lieux, de l’histoire et de la culture locale de la ville où ils ont été tournés : l’Île de Man, les lacs salés de Bonneville dans l’Utah, la ville de Budapest, etc. L’imaginaire de Matthew Barney conjugue mythologie et athlétisme, cinéma hollywodien et art de la magie, opéra baroque et musique hardcore.
Matthew Barney vit avec la chanteuse islandaise Björk avec qui il a une fille, Isadora, née en 2002
En novembre 2004, lors de la réalisation du film "Drawing Restraint 9", Matthew Barney
entreprend l’installation d’une imposante sculpture de vaseline sur le pont du Nisshin
Maru, un navire japonais de chasse à la baleine. Il se met en scène aux côtés de
Björk et de l’équipage du baleinier dans une sombre histoire d’amour
et de métamorphose.
En 2006, Matthew Barney fait partie du Jury du Festival du Film de Berlin.