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Marcel Dzama |
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Dès son enfance, Marcel Dzama réalise des bandes dessinées. Il se met à peindre au collège et s’inscrit à l’Université du Manitoba en 1996. Il forme avec d’autres étudiants The Royal Art Lodge, un groupe d’artistes qui se réunit une fois par semaine pour faire de la musique et des oeuvres collectives. Parallèlement, chacun poursuit une démarche individuelle et, dès ses années universitaires, Marcel Dzama retient l’attention de la Richard Heller Gallery, à Santa Monica en Californie, grâce à une exposition à la Fate Gallery de Winnipeg. En 2000, la Plug In Institute of Contemporary Art, Winnipeg lui consacre "More Famous Drawings" qui part en tournée à travers le Canada et sera présentée au Centre Saidye Bronfman à Montréal. On le revoit à Montréal dans le cadre de la Biennale du CIAC en 2002.
Marcel Dzama enchaîne les expositions prestigieuses partout à travers le monde et son oeuvre fait partie de grandes collections comme celles du MoMA et du Guggenheim à New York, de la Corcoran Gallery of Art à Washington et de la Tate Modern à Londres.
L’exposition regroupe une soixantaine d’oeuvres réalisées au cours des trois dernières années dont plusieurs nouvelles créées pour l’événement : un carnet de croquis, des dessins, des collages, des dioramas, des peintures et des films. On y retrouve ses thèmes de prédilection : la nostalgie, les débuts du modernisme, les rapports entre ironie et cynisme, politique et subjectivité.
Le titre "Aux mille tours" est emprunté au prologue de l’Odyssée dans lequel Homère présente Ulysse comme "Polytropos", l’homme aux multiples visages. L’oeuvre de Dzama est comme Ulysse, insaisissable, prolifique et multiple de sens. Ses oeuvres s’inspirent d’un riche répertoire de références artistiques et littéraires, allant de l’illustration de livres pour enfants de l’avant-guerre à Marcel Duchamp, en passant par James Joyce et Dante. Il fait aussi constamment référence à des éléments de sa ville natale, Winnipeg, à travers paysage, faune, ferme familiale.
L’étrangeté des oeuvres de Dzama tient de l’ambivalence dans laquelle l’artiste nous plonge, mettant en scène des éléments familiers dans des contextes dérangeants, violents, voire érotiques, mais à la manière d’un cauchemar. Il y a quelque chose de surréaliste dans l’univers de Dzama, à l’instar de la célèbre gravure de Goya intitulée "Le songe de la raison produit des monstres".
À coup sûr, vous serez entraînés dans une odyssée qui vous fera perdre vos repères.