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Marcel Alocco |
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Marcel Alocco participe à l’Ecole de Nice, d’abord avec Fluxus puis avec Supports-Surfaces de 1966 à 1970. Dans l'esprit Fluxus il produit des oeuvres employant des matériaux divers.
À partir de 1973 Alocco crée ses Fragments de La Peinture en Patchwork : le tissu est peint, puis déchiré, remonté par couture ou tricotage, traitant en un même processus les couleurs, figures et supports liés. Le détissage de la toile peinte intervient, à partir de 1980, comme moyen de transformation de l'image par le déplacement de fragments de support-couleur.
En décembre 1999, Marcel Alocco interrompt son travail de plasticien pour se consacrer à l’écriture et l’illustration. Il revient vers les arts plastiques en décembre 2003.
En 2007 se déroule l'exposition "Alocco, écritures, textes, textures : de l’art plastique comme Livre" à la Bibliothèque Louis-Nucéra. Pour Alocco, la pratique des arts plastiques est intimement liée à l’écriture qui se présente comme une véritable médiation dans son itinéraire de création. L'exposition met l’accent sur les divers aspects de cette recherche : collaboration avec des écrivains tels que Butor, travail sur l’objet-livre, sur l’illustration ,oeuvres plastiques sur le thème de l’écriture ou questionnant le rapport texte-peinture et ses propres oeuvres littéraires.
"Toute peinture fait image."
"Chercher le sens, c'est explorer l'origine. A la recherche des composantes fondatrices, mon travail exploite l'élémentaire, l'archaïque, aussi bien dans les techniques que dans l'iconographie. L'hypothèse freudienne selon laquelle "on pense que les femmes n'ont que faiblement contribué aux découvertes et aux inventions de l'histoire de la civilisation. Peut-être ont-elles cependant trouvé une technique, celle du tissage, du tressage" , et ceci grâce à leurs cheveux, m'a longuement fait rêver avant de déclencher une approche mimétique. D'un côté la très longue histoire de l'humanité en marche depuis les origines; de l'autre l'ombre presque contemporaine de "Nuit et brouillard", l'humanité réduite, humiliée, privée des cheveux comme s'ils étaient le texte de sa dignité."