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ArtParis 2011 |
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Grand Palais, ParisFoire du 31 mars au 3 avril 2011ArtParis 2011 Symbole de la vitalité du marché de l'art parisien, ArtParis 2011 revient une nouvelle fois dans la Nef du Grand Palais. Pour la cinquième année consécutive, le Grand Palais accueille ArtParis, devenue en moins de 15 ans l'un des rendez-vous artistiques incontournables du printemps. ARTPARIS 2011 : JUST ART ! invente une nouvelle foire centrée sur l'artiste. Les galeries, en plus de présenter des oeuvres, impliquent activement les artistes. Véritable salon de projets, ArtParis mêle galeries d'art internationales et plates-fromes géographiques dévoilant des scènes émergentes.
L'initiateur de ce nouveau type de foire d'art, Lorenzo Rudolf, directeur stratégique d'ArtParis, a souhaité "repousser les limites des foires traditionnelles et s'adapter aux nouvelles pratiques des amateurs d'art contemporain." ArtParis 2011 poursuit cette évolution et devient encore plus internationale, qualitative et surprenante pour offrir aux collectionneurs internationaux une foire unique en son genre.
Dans un face à face d’oeuvres d’art abstrait datant des années 1937 jusqu’à nos jours, la galerie Lahumière explore sur son stand le thème de la sculpture et du relief. La galerie a demandé à l’un des sculpteurs qu’elle représente, Jean-Gabriel Coignet, d’être le commissaire de cette exposition. Parmi les grands noms de l’art moderne et contemporain qu’il a choisi de montrer, on peut notamment citer Jean Arp qui adhère en 1929, au mouvement « Cercle-Carré » dont fait partie Piet Mondrian et Jean Gorin, dont on retrouve les reliefs néo-plastiques sur le stand de la galerie Lahumière. A voir aussi : le travail de l'un des fondateurs du groupe Abstraction-Création, Etienne Béothy, mais aussi les bétons de Denis Pondruel dont les oeuvres se trouvent à la Fondation Salomon à Alex et les reliefs d'Antoine Perrot présent chez Martin Margulies (grand collectionneur de Floride) dès les années 80. On retrouve également sur le stand de Lahumière l’oeuvre du maître de l’OP Art (optical art ou cinétique) : Victor Vasarely ainsi que celle de l’un des représentants majeurs de l’abstraction géométrique : François Morellet.
Vera Molnar s’est tournée dès la fin des années 40 vers l’art abstrait et géométrique, refusant la composition, et se basant sur l'utilisation de systèmes : séries, permutations ou rotations de lignes et de formes géométriques simples, occupant l'espace d'une manière rationnelle et contrôlable. Vera Molnar a participé en 1960 à la création du C. R. A. V. (Centre de recherches d'art visuel), notamment avec François Morellet. Leurs oeuvres trouvent place sur le stand de la galerie rennaise Oniris aux côtés de celles d’autres peintres et sculpteurs de l’abstraction géométrique – Gehrard Doehler, Aurélie Nemours, François Perrodin, Yves Popet et Norman Dilworth dans une exposition scénographiée par une passionnée de lignes et de formes : l’architecte Odile Decq.
L’Agence Odile Decq et Benoît Cornette Architectes développe depuis une vingtaine d’années
des projets d’architecture et d’urbanisme faisant valoir des notions de mouvement dans la
conception de l’espace et qui leur ont notamment valu un Lion d’or à la Biennale de Venise en
1996. Elle vient notamment de signer la rénovation du musée d’art contemporain de Rome [le
MACRO] ainsi que le bâtiment du futur FRAC Bretagne à Rennes.
L'Espace Meyer Zafra présente une exposition collective mettant en avant le travail d’artistes cinétiques internationaux reconnus, parmi lesquels on trouve le père de l’art cybernétique : Nicolas Schöffer. Dans les années 1950, il invente le « spatiodynamisme » et introduit l'interactivité et la programmation dans ses créations sculpturales, architecturales et urbanistiques. Reflets de l’esprit visionnaire de Schöffer, des peintures et des sculptures « interactives » inédites sont présentées, aux côtés d’oeuvres hypnotisantes comme celles de l’artiste allemand Ludwig Wilding, rendues vivantes par les déplacements qu’effectue celui qui les contemple. D’autres grands noms de l’art cinétique trouvent également place sur ce stand : Jesús-Rafael Soto, Yaacov Agam, Antonio Asis, Carlos Cruz-Diez... L’Espace Meyer Zafra a proposé à la Fondation Atlas Sztuki de Lodz (Pologne) d’être son partenaire pour ArtParis ; celle-ci présente à cette occasion le travail de l’artiste Roman Lipski, exposé pour la première fois en France.
Bernard Ceysson consacre son stand à Claude Viallat, membre fondateur du mouvement Supports/Surfaces. N’ayant d’autres sujets que la peinture elle-même, ce dernier développe une critique pratique et théorique du tableau traditionnel. Viallat emploie ainsi au départ des toiles non tendues, des fils, des cordes, des noeuds, tandis que sa couleur s’organise à partir d’empreintes répétées de formes ; un travail qui vise à mettre en évidence la démarche du peintre. L’image ne renvoie qu’à elle-même et ne brigue aucun autre sens. On reconnaît très vite dans son travail sa forme fétiche, sorte de haricot, qu’il appose sur divers supports. Pour ArtParis, la galerie Ceysson fait appel à un « guest » issu de l’univers de la mode : il s’agit de la maison italienne Sergio Rossi, réputée pour ses chaussures de luxe. Elle présente à ArtParis une collection de bottes peintes par l’artiste spécialement pour Sergio Rossi. Trois séries de chaussures en sérigraphie trouveront ainsi place sur le stand de la galerie Ceysson.
Pour sa première participation à ArtParis, la galerie Mayoral (Barcelone) réunit notamment des pièces de Delaunay, Sam Francis, Picasso, Miró, Salvador Dalí, Wesselmann, aux côtés d’oeuvres plus contemporaines comme celles de Barceló, Fontcuberta, Sixeart, Aballí, Andrew Bush… ou encore Cindy Sherman, qui fut l’une des premières artistes femmes, depuis le milieu des années 1970, à construire son oeuvre exclusivement autour de la photographie. C’est ainsi qu’elle dénonce les stéréotypes culturels et sociaux auxquels sont soumises les femmes occidentales. Citons encore la galerie Sapone, qui consacre un one manshow à un grand représentant de l’Action Painting, Hans Hartung (1904-1989) et met l’accent sur ses toiles et encres de Chine des années 50 et 60. La galerie Tamenaga (Tokyo, Paris, Osaka) fête quant à elle 40 ans de peinture moderne et contemporaine depuis l’ouverture de sa galerie, et présente également à ArtParis des tableaux de maîtres : Marc Chagall, Odilon Redon, Sam Francis, Paul Klee…
Nouvelle venue à ArtParis, la galerie berlinoise Werkstatt s’associe à la Galleria Nove (Berlin) pour présenter un one-man-show consacré à Francis Bacon dont on découvre ici les dessins méconnus...
Le critique d’art Edward Lucie-Smith commente : « Il s’agit de travaux
ambitieux, signés, à grande échelle, manifestement conçus comme
oeuvres d’art indépendantes. À de nombreux égards, ces dessins
semblent résumer l’essence de ce que Bacon essayait de faire.
Pourquoi ont-ils été réalisés et pourquoi sont-ils restés cachés, ou du
moins à moitié cachés, pendant si longtemps ? […] » La galerie
Werkstatt répare ici cet oubli en exposant ces dessins de Bacon qui
récapitulent les thèmes de travaux réalisés à un stade bien plus
précoce de sa carrière.
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