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Anne-Catherine Becker-Echivard |
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Anne-Catherine Becker-Echivard crée des maquettes où les poissons sont habillés de costumes dans des décors faits à la main. Par l'intermédiaire de la photographie, elle en fait un univers à la fois drôle et amusant, inquiétant et angoissant, dans le but de restituer les défauts et l’absurdité de notre société de consommation.
Pour créer ses saynètes, Anne-Catherine Becker-Echivard trouve son inspiration dans ses références littéraires ou cinématographiques. Comme Jean de La Fontaine en son temps, elle réalise des mises en scènes sur le ton de la fable et recrée le monde selon un univers qui lui est propre.
La réalisation de chaque maquette lui prend environ trois mois et la photo vient finaliser le travail. Le processus créatif, de la première idée à la réalisation finale, peut quant à lui s'étaler sur plusieurs mois, voire sur des années.
Anne-Catherine Becker-Echivard sculpte des moules pour réaliser ses personnages. Elle utilise parfois des accessoires de poupée, mais le plus souvent façonne elle-même tous les éléments du décor. Les costumes sont faits en famille, par sa mère.
"Il faut gérer ses idées, sa démarche, son business, ses rapports avec les galeristes, son concept, être crédible et le rester."
"Dans mes photographies, je ne cherche à mettre en scène ni le bien, ni le mal. Ce n’est jamais que drôle, que laborieux, qu’heureux, que tendre ou que dur. Il y a souvent beaucoup de tragique, de tristesse ou de douleur dans le comique. C’est ce qui me touche. C’est ce que j’essaie de traduire."
"J’achète mon poisson aux Halles de Rungis, chez Reynaud ou bien sur le marché près de chez moi. De retour au studio, je lave les poissons, les écaillent, les vident. Ensuite je me sers des têtes, les corps eux, passent à la poêle. Les poissons dans mes usines par exemple, ont des vêtements uniformes. Ils sont asexués. Ils offrent un message global. Il ne s’agit pas de la condition de la femme ni de la condition de l’homme. C’est l’homme, l’humain, en général. Les usines représentent un état conforme à l’homme, au citoyen moyen comme il y en a tant : Le travail à la chaîne, “Les temps modernes”. La déshumanisation."
"Tous les jours, nous allions à la pêche, c'était magnifique ! Je jouais avec les poissons toute la journée."
"Créer une image qui raconte une histoire, c'est ce que je fais le mieux."
"J'ai été surprise de la facilité avec laquelle surgissaient les images et les idées pour la construction des maquettes."
"Ce qui m'inspire, ce sont les couvertures ou les articles de journaux, une
discussion, les infos à la télé, un titre de livre, une phrase ambiguë lâchée dans un dîner qui me souffle un titre… J'invente à partir de là."
"Je note le titre et puis parfois un an après, l'image qui peut y être associée me vient, alors, je consigne les idées de couleurs et de construction de la maquette, mais je ne la réalise pas tout de suite. Je préfère la laisser reposer."
"J’esquisse plein de petits dessins préparatoires. Une fois les proportions
déterminées, j'utilise du polystyrène expansé qui se sculpte très bien, du
Plexiglas et des barres en métal pour la structure."
"Textes et calligraphies n’ont pas seulement une valeur intrinsèque, mais soulignent aussi le graphisme de mon image. Quant à la bouche d'aération, elle n'a pas de signification particulière, mais sert à équilibrer ma composition."