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Alain Declercq |
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Son travail a notamment fait parler de lui avec son film "Mike" qui relate les errances d'un agent de renseignement du Caire à Washington. Cette vidéo lui a valu une descente de la brigade criminelle et une instruction judiciaire pour terrorisme.
Plus culotté encore : le maquillage d'un véhicule normal en voiture de police mise a disposition du public, au risque d'encourir la prison pour les utilisateurs. Quand la fiction côtoie d'un peu trop près la réalité, celle-ci réapparaît brutalement...
"Les diverses structures du pouvoir, les formes d’oppression et de sécurité contemporaines, la manipulation des médias sont au cœur des préoccupations de l’artiste français Alain Declercq.
Depuis le début des années 90, son travail consiste à récolter des indices, provoquer des micro-dysfonctionnements ou renverser des situations afin de perturber nos représentations de l’autorité. S’il pratique la filature, l’infiltration ou l’enquête, c’est pour mieux en explorer les différentes facettes, sans que l’humour ou le grotesque de certaines scènes ne lui échappent.
Qu’il se poste dans la rue avec une pancarte "Attention radar" afin de prévenir les automobilistes de la présence d’un radar placé quelques mètres derrière lui ou qu’il utilise un puissant projecteur mobile pour éclairer, la nuit, les façades de maisons privées dans un quartier bourgeois de Montréal, "Welcome Home Boss", c’est sans filet qu’Alain Declercq agit directement sur le terrain, repoussant constamment les limites du système social, politique et culturel. Une activité artistique intense, qui n’exclut pas la prise de risque et puise ses racines dans la réalité immédiate. Pour l’exposition Hardcore, Alain Declercq présente Feed Back, une sculpture-objet entre avion et missile qui porte en elle toute la tension internationale du moment."
Claire Staebler