Keith Haring suit des cours de dessin publicitaire jusqu'en 1978 à la Ivy School of Professionnal Art de Pittsburg où il découvre le travail de Pierre Alechinsky. Il étudie ensuite la School of Visual Arts de New York.
Derrière l'apparente insouciance de ses dessins, Keith Haring nous parle d'amour, de bonheur, de joie, de sexe, mais aussi de violence, d'exploitation et d'oppression. Vers la fin de sa vie, son oeuvre est marquée par une imagination toujours aussi foisonnante, mais plus complexe depuis qu’il prend conscience de sa séropositivité.
"L'année de mes 21 ans, j'ai passé l'été à enseigner l'art dans une maternelle à Brooklyn. C'est de loin l'été le plus gratifiant que j'ai passé de ma vie. Il n'y a rien qui me rende plus heureux que de faire sourire un enfant. La raison pour laquelle le bébé est devenu mon logo, ma signature, est que c'est l'expérience la plus positive, la plus pure que contienne l'expérience humaine. Les enfants personnifient la vie dans sa forme la plus joyeuse. Les enfants ne s'arrêtent pas à la couleur de peau, ils sont libres de toutes les complications, de la vénalité et de la haine qu'on leur instillera peu à peu par la suite."