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Jean-François Millet

Biographie Jean-François Millet

Le peintre français Jean-François Millet naît le 4 octobre 1814 à Gréville au hameau de Gruchy. Il décède le 20 janvier 1875 à Barbizon. Jean-François Millet est l'un des maîtres de l'école de Barbizon. Ses scènes de paysannerie (L'Angélus, Le Semeur...) le rendront célèbre. En portant un regard neuf sur le paysage, il a ouvert la voie aux peintres de la génération impressionniste comme Claude Monet, Camille Pissaro et surtout Vincent van Gogh.

Jean-François Millet est le fils aîné d'une famille de paysans. En 1833, Millet entre en formation dans l'atelier du portraitiste Paul Dumouchel à Cherbourg. Il complète ensuite son apprentissage avec Lucien-Théophile Langlois, élève du baron Gros, et réalise de nombreuses copies des œuvres du musée de Cherbourg.

En janvier 1837, Millet obtient une bourse de la municipalité de Cherbourg pour aller étudier à Paris. Il entre dans l'atelier de Paul Delaroche (1797-1856) à l'Ecole des Beaux-Arts qu'il quittera en 1839 suite à son échec au Prix de Rome. Sa bourse d'étude n'étant pas renouvelée, il rentre en Normandie et entreprend une carrière de portraitiste.

Il épouse Pauline Ono, fille d'un tailleur de Cherbourg, et emménage avec elle à Paris. Mais Pauline, de santé fragile, décède en avril 1844. Millet retourne alors à Cherbourg et réalise son premier paysage dépouillé de toute anecdote : Le Castel-Vendon, représentant les falaises de Gréville.

Il entame une liaison avec Catherine Lemaire, une servante rencontrée à Cherbourg qu'il épousera en 1853. Le couple déménage au Havre pour fuir le scandale. Millet y vit de portraits et de scènes de genre légères.

Jean-François Millet
Jean-François Millet photographié par Nadar


De retour à Paris, Millet se lie d'amitié avec les peintres de la future «école de Barbizon» : Constant Troyon, Narcisse Diaz de la Peña, Charles Jacques et Théodore Rousseau. Il réalise à cette époque les premières grandes scènes de la vie paysanne qui feront sa célébrité. Parmi elles, Le Vanneur (1848), et Le Semeur (1850).

En 1849, pour fuir l'épidémie de choléra qui menace Paris, et se rapprocher de la nature, Millet part s'installer à Barbizon avec sa famille. Il revient en Normandie en 1854 et réalise alors de nombreux dessins de sa maison natale et de la campagne environnante, qui serviront de point de départ à de futures toiles peintes à Barbizon.

En 1857, Les Glaneuses, exposées au Salon, subissent les attaques de la critique, qui fustige ces «épouvantails de haillons» traité par l'artiste, dans un registre noble et monumental.

A partir de 1865, Millet fait du pastel son champ d'expérimentation pictural privilégié et s'en sert pour travailler sur le rendu de la lumière et des couleurs. La première reconnaissance officielle arrive en 1868 lorsqu'il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis en 1869, lorsque le musée de Marseille achète La Bouillie, sa première œuvre à entrer dans une collection publique.

En août 1870, Millet fuit les troupes prussiennes qui menacent l'Île-de-France et se réfugie à Cherbourg avec sa femme et ses neufs enfants. La fin de sa vie est marquée par un intérêt passionné pour le paysage, notamment les sites liés à son enfance (Le Lieu Bailly, près Gréville) et les monuments emblématiques de la région.

Expositions Jean-François Millet (sélection)



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