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James Ensor

Biographie James Ensor

"Mon enfance a été peuplée de rêves merveilleux et la fréquentation de la boutique de la grand'mère toute irisée de reflets de coquilles et des somptuosités des dentelles, d'étranges bêtes empaillées et des armes terribles de sauvages m'épouvantaient [...] certes le milieu exceptionnel a développé mes facultés artistiques". James Ensor



Le peintre belge James Sidney Edward Ensor, dit James Ensor, naît à Ostende le 13 avril 1860 de James Fréderic et de Marie Catherine Haegheman. Il y décède le 19 novembre 1949.

C'est à Ostende que le père de James Ensor, un anglais cultivé, rencontre sa mère, une petite bourgeoise locale dont la famille possède une boutique de souvenirs et de curiosités. Le magasin fait vivre la famille d'Ensor et le futur peintre grandit dans ce décor de "coquillages, dentelles, poissons rares empaillés, vieux livres, gravures, armes, porcelaines de Chine, un fouillis inextricable d'objets hétéroclites" (lettre de James Ensor à Louis Delattre, 4 août 1898).

James Ensor montre de bonne heure de grandes dispositions pour le dessin. Dès l'âge de quinze ans, il exécute de petites vues des environs de la ville, remarquables par la justesse des notations et leur sensibilité à l'atmosphère.

James Ensor
James Ensor. L'Intrigue


Après une première initiation à l'Académie d'Ostende, il suit de 1877 à 1880 les cours de l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles où il profite surtout des conseils de son directeur, Jan Portaels. Ensor étudie attentivement les maîtres anciens, fait de multiples croquis d'après Rembrandt, Goya, Hals, Callot et, plus près de lui, William Turner, Edouard Manet, Daumier. De retour à Ostende il réalise ses premiers chefs-d'oeuvre.

Dès sa première exposition, en 1881, James Ensor devient la cible d’une critique violente.

Ensor réalise la série de dessins "Les auréoles du Christ ou les sensibilités de la lumière" et découvre ensuite, à travers les thèmes du masque et du squelette, la manière de répondre à ses angoisses et à sa vision du monde. Les masques, ceux du carnaval d'Ostende, auquel il aime prendre part, occupent désormais, avec leurs implications psychologiques et esthétiques, une place de choix dans la thématique de l'artiste.

En 1888, l'année de sa rencontre avec Augusta Boogaerts, qu'il surnomme la Sirène et à qui il écrira 250 missives platoniques, il peint son "Entrée du Christ à Bruxelles", ainsi que "Les masques raillant la mort".

James Ensor oeuvre
James Ensor. Squelette se disputant un pendu


Les autoportraits d'Ensor, peints, dessinés et gravés, témoignent d'une obsession du moi qui admet l'intention parodique, le saugrenu, le burlesque macabre.

Dans les années 1910, Rotterdam et Anvers organisent une rétrospective de son oeuvre. En 1929, James Ensor reçoit le titre de baron. Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles organise une grande rétrospective de son oeuvre. En 1933, il est proclamé le "Prince des peintres".

"Je crois que comme peintre, je suis inclassable" James Ensor



Expositions James Ensor (sélection)



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